Résultats des concours annuels

Titre du projet : Vers la découverte de biomarqueurs prédictifs des résultats de la néphrite lupique

Résumé du projet :

Les biomarqueurs pour améliorer les résultats dans les cas de néphropathie lupique

De nombreuses personnes vivant avec une néphropathie lupique, une maladie rénale qui se développe fréquemment chez les personnes atteintes de lupus, ne répondent pas bien aux traitements existants. De plus, pour les médecins, il est souvent difficile de prédire la réponse au traitement. En effectuant des biopsies des reins de personnes vivant avec une néphropathie lupique, les chercheurs ont découvert un type de gène qui pourrait prédire une mauvaise réponse au traitement. Malheureusement, la technique utilisée pour mesurer les gènes n’est pas pratique pour une utilisation en clinique pour des raisons de coûts, de temps et de la nécessité de prélever des échantillons de tissus frais. Afin d’améliorer ces tests, madame Whittall-Garcia et son équipe ont mis au point une technique pour mesurer les niveaux d’une protéine similaire dans les échantillons de sang. L’équipe adaptera maintenant cette technique afin de mesurer ces protéines dans les biopsies des reins afin d’évaluer leurs niveaux lors des poussées d’inflammation des reins et d’améliorer leur capacité à prédire la réponse au traitement. Si cette recherche est couronnée de succès, ce test pourrait améliorer l’identification précoce des patients ayant une forte probabilité de mauvais résultats et les aider à recevoir des traitements agressifs de manière précoce dans l’évolution de la maladie.

Titre du projet : CLIMB: Niveaux d’activation du complément et activité de l’interféron comme nouveaux biomarqueurs de la myosite

Engagement annuel :

1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $

Résumé du projet

Utiliser l’intelligence artificielle pour concevoir de nouveaux tests sanguins pour les maladies musculaires auto-immunes

Les auto-anticorps sont des protéines du système immunitaire qui attaquent les tissus de son propre corps. Ces auto-anticorps interagissent souvent avec d’autres protéines dans du sang des personnes atteintes de myopathie inflammatoire auto-immune (MIA) et des tests sanguins qui recherchent ces protéines pourraient aider à diagnostiquer et à faire le suivi de la maladie. La Dre May Choi et son équipe examinent des combinaisons de protéines sanguines qui pourraient être utilisées pour diagnostiquer la MIA et indiquer sa gravité. L’équipe examinera d’abord les échantillons de sang de personnes atteintes de MIA afin de déterminer si certaines protéines sanguines fournissent de l’information au sujet du sous-type de maladie ou de sa gravité. Ensuite, ils utiliseront des approches d’apprentissage machine afin de déterminer quelles sont les meilleures combinaisons de protéines sanguines pour diagnostiquer et faire le suivi de la MIA. Les résultats pourraient aider à mettre au point un test sanguin qui pourrait guider les décisions en matière de traitement et améliorer les résultats pour les personnes atteintes de cette maladie.

Titre du projet : Phénotypage de l’arthrose de l’épaule : Vers l’amélioration de notre compréhension, du diagnostic et de la gestion thérapeutique de l’arthrose post-traumatique et de l’arthrose avancée

Engagement annuel :

1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $

Résumé du projet

Améliorer la détection précoce et le traitement de l’arthrose de l’épaule

Les chercheurs ne comprennent pas l’arthrose de l’épaule aussi bien que les autres formes d’arthrose, ce qui complique la détection précoce et le traitement. De nouvelles technologies de l’imagerie permettant aux chercheurs d’étudier l’ensemble de l’articulation de l’épaule et son mouvement pourraient fournir davantage d’information sur la façon dont la maladie se déclenche et progresse. Nikolas Knowles, Ph. D., et son équipe de recherche utilisent ces technologies novatrices pour analyser la structure du tissu de l’épaule et son mouvement chez les personnes atteintes d’arthrose de l’épaule à des stades variés, allant des personnes à risque élevé à celles au stade avancé de la maladie et qui ont besoin d’une arthroplastie. Ces images aideront les chercheurs à comprendre comment la structure de l’articulation et sa fonction changent à mesure que la maladie progresse, ce qui aidera à améliorer le diagnostic et le traitement et pourrait déboucher sur des stratégies qui préviennent ou ralentissent la maladie.

Titre du projet : La psilocybine comme nouvelle thérapie pour le traitement de la douleur chronique liée à l’arthrose

Engagement annuel :
1re année : 49 313 $
2e année : 49 313 $

Résumé du projet

Utiliser la psilocybine pour traiter la douleur liée à l’arthrose de la hanche et du genou

De nombreuses personnes vivant avec la douleur liée à l’arthrose du genou et de la hanche ne trouvent pas de soulagement avec les options actuelles de gestion de la douleur. Les recherches initiales suggèrent que la psilocybine, un médicament psychédélique hallucinogène présent dans certains types de champignons, a le potentiel de traiter certains types de douleurs, mais elle n’a pas été testée pour le traitement de la douleur chronique liée à l’arthrose. M. Anthony Adili et son équipe mèneront un petit essai clinique afin de tester si la psilocybine donnée à des doses trop faibles pour être hallucinogènes peut soulager la douleur des personnes atteintes d’arthrose de la hanche et du genou qui n’ont pas connu de succès avec les autres options de gestion de la douleur. L’essai aidera à déterminer l’innocuité et l’efficacité de la psilocybine pour la gestion de la douleur et à connaître la meilleure dose pour traiter la douleur chronique. L’étude aidera à fournir de l’information pour un essai élargi de l’utilisation de la psilocybine pour le traitement de la douleur chronique et ultimement à offrir une nouvelle option de traitement.

Titre du projet : Combiner la stimulation transcrânienne par courant continu et le yoga pour améliorer la gestion de la douleur dans les cas d’arthrose du genou : Un essai pilote et de faisabilité

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 49 900 $

Résumé du projet

Combiner la stimulation non invasive du cerveau et le yoga pour traiter la douleur liée à l’arthrose du genou

L’arthrose du genou peut être très douloureuse et actuellement, il n’existe pas de traitement efficace contre celle-ci. Puisque le système nerveux joue un rôle important dans la façon dont les gens ressentent la douleur, Mme Lisa Carlesso et son équipe cherchent des manières de cibler les changements du système nerveux qui causent la douleur chronique liée à l’arthrose du genou. Ils ont mis au point une thérapie unique qui combine la stimulation non invasive du cerveau et le yoga afin de cibler à la fois le cerveau et les nerfs du corps et aider à restaurer les fonctions du système nerveux. L’équipe de Mme Carlesso utilisera cette petite étude pour recueillir les premières données afin de déterminer si ce traitement est efficace et ce qu’en pensent les participants, ce qui permettra de fournir de l’information dans le cadre d’études ultérieures à grande échelle. Si cette combinaison de traitement est efficace, elle aura le potentiel de diminuer la douleur et les symptômes connexes et de changer la gestion de la douleur liée à l’arthrose.

Titre du projet : Cibler les composants affectifs ou motivationnels de la douleur liée à l’arthrite afin d’améliorer la qualité de vie : Une étude préclinique

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet

Cibler l’aspect désagréable de la douleur

La douleur a une composante sensorielle, soit l’emplacement et l’intensité de la douleur, ainsi qu’une composante affective, soit à quel point la douleur semble désagréable. Actuellement, les médicaments contre l’arthrite ne ciblent que la composante sensorielle de la douleur. Dans ce projet, M. Louis Gendron et son équipe proposent de cibler la composante affective de la douleur comme nouvelle approche de gestion de la douleur. Ils étudieront le récepteur opioïde de type delta, une protéine qui se trouve dans les cellules du système nerveux. Ils examineront si la stimulation de ce récepteur dans l’amygdale, une partie du cerveau qui traite la composante affective de la douleur, bloque le côté désagréable de la sensation de douleur. Si elle est couronnée de succès, cette recherche pourrait aider à la mise au point de nouvelles stratégies d’atténuation de la douleur qui empêcheraient les personnes atteintes d’arthrite de ressentir la douleur comme étant gênante, ce qui leur permettrait d’offrir un soulagement et d’améliorer la qualité de vie.

Titre du projet : Mise au point d’un outil en ligne, basé sur l’intelligence artificielle utilisant l’apprentissage continu pour la détection automatique de l’articulation et l’évaluation des dommages à l’articulation pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet

Utilisation de l’apprentissage machine pour évaluer la progression de la maladie dans les cas de polyarthrite rhumatoïde

Souvent, les médecins utilisent des rayons x pour effectuer le suivi des dommages aux articulations des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Afin d’aider les cliniciens à améliorer l’évaluation des dommages aux articulations à l’aide de rayons X, M. Pingzhao Hu et son équipe ont mis au point un outil assisté par ordinateur qui peut déceler les dommages aux articulations dans les rayons x et qui utilise l’apprentissage machine pour améliorer sa précision au fur et à mesure qu’il acquiert de l’expérience. L’équipe continuera à perfectionner l’outil afin d’améliorer sa précision et mettra ensuite au point une plateforme basée sur le Web pour que les cliniciens y téléversent les rayons x et reçoivent des rapports des dommages à l’articulation en toute sécurité. Un tel outil serait particulièrement utile dans les régions rurales ou éloignées ayant un accès limité aux cliniciens d’expérience pour évaluer les rayons x afin d’évaluer les dommages aux articulations. Cet outil aidera les cliniciens à effectuer un suivi efficace des changements aux dommages des articulations avec le temps et à éclairer les décisions de traitements pour les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde.

Titre du projet : Personnalisation des soins de la dermatomyosite : Une étude pilote pour le suivi longitudinal à domicile de l’activité de la maladie à l’aide des résultats rapportés par les patients et de prélèvements de sang au bout du doigt

Engagement annuel :
1re année : 49 316 $
2e année : 48 205 $

Résumé du projet

Utilisation d’une stratégie de suivi à domicile pour les cas de dermatomyosite

Les personnes atteintes de dermatomyosite ressentent de l’inflammation dans leurs muscles, leur peau et leurs articulations. Certaines personnes atteintes de dermatomyosite subissent des poussées lors desquelles leurs symptômes s’aggravent, suivies par davantage de périodes calmes. Une protéine appelée interféron, présente dans les muscles et la peau des personnes atteintes de dermatomyosite, pourrait être en mesure de prédire une poussée si on peut facilement en faire le suivi. La Dre Valérie Leclair et son équipe cherchent à savoir si l’information pouvant être recueillie à domicile, particulièrement les niveaux d’interféron dans les échantillons de sang, peut prédire les poussées de dermatomyosite. Ils recueilleront des données sur la santé des personnes atteintes de dermatomyosite à l’aide de capteurs portables de condition physique et utiliseront des prélèvements de sang au bout du doigt pour examiner leurs niveaux d’interféron afin de déterminer s’ils sont reliés avec les poussées et pour les prédire. À l’aide de cette approche novatrice, les chercheurs espèrent mettre au point une technique fiable pour prédire les poussées cliniques en utilisant les données recueillies à domicile afin que les cliniciens puissent être proactifs dans la gestion de la dermatomyosite.

Titre du projet : La tomographie par ordinateur à faisceau conique comme nouvelle approche d’imagerie pour diagnostiquer et faire le suivi dans les cas de polyarthrite rhumatoïde

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 49 989 $

Résumé du projet

La tomographie par ordinateur à faisceau conique pour diagnostiquer et faire le suivi dans les cas de polyarthrite rhumatoïde

Une des manières qu’utilisent les cliniciens pour détecter et mesurer les dommages aux os chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde est la tomographie par ordinateur, qui procure des images 3D de haute qualité des os et des articulations. Cependant, la lecture de ces balayages demande énormément de temps aux cliniciens. Afin d’aider les médecins à prononcer un diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde, Mme Sarah Manske et son équipe mettent au point un programme informatique qui balayera automatiquement les images provenant de la tomographie par ordinateur à faisceau conique, une forme de tomographie par ordinateur à faibles radiations, afin de détecter les dommages aux os. En utilisant les images provenant de personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, l’équipe enseignera au programme informatique à détecter les dommages aux os, elle examinera l’efficacité de cette détection et déterminera si le programme parvient à mesurer les changements de taille des zones endommagées avec le temps. Cette technologie pourrait améliorer la manière dont les dommages aux os sont détectés et mesurés afin que les médecins puissent commencer les traitements de manière précoce et effectuer un suivi pour déterminer si les traitements fonctionnent.

Titre du projet : Cibler les cellules auto-immunes B par le biais des vulnérabilités métaboliques

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet

Comprendre comment le sucre contribue à la maladie auto-immune

Chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, certains types de cellules B du système immunitaire produisent des anticorps qui attaquent le corps et peuvent causer de l’inflammation dommageable. Aaron Marshall, Ph. D., et son équipe examinent si les cellules B qui cause la polyarthrite rhumatoïde décomposent et utilisent les sucres différemment des autres cellules B. L’équipe étudiera le sang de personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, en portant une attention particulière aux cellules B et aux enzymes qui aident à la décomposition des sucres et fera une comparaison avec le sang de personnes qui ne sont pas atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Cette recherche aidera à déterminer si les changements dans les enzymes contribuent à ce que les cellules B produisent des anticorps dommageables et comment cela peut se produire. Les résultats pourraient permettre d’identifier les enzymes spécifiques qui contribuent à la polyarthrite rhumatoïde, ce qui pourrait déboucher sur de nouveaux traitements qui ralentissent ou empêchent les cellules B de produire des anticorps dommageables et de causer la maladie.

Titre du projet : Découvrir les cibles pour les anticorps antinucléaires dans les cas d’arthrite idiopathique juvénile : Vers des diagnostics de précision pour l’amélioration des soins

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet

Découvrir les cibles des anticorps dans les cellules des enfants atteints d’arthrite

Certains types d’arthrite juvénile sont considérés comme des maladies auto-immunes, dans lesquelles le système immunitaire du corps produit des protéines appelées anticorps qui attaquent les tissus sains. Dans de nombreux cas, les anticorps ciblent des parties des noyaux cellulaires, mais les chercheurs ne savent pas exactement lesquelles. Le Dr Rosenberg et son équipe ont pour objectif de découvrir quelles sont les protéines des noyaux cellulaires ciblés par les anticorps dans les cas d’arthrite juvénile. Ils examineront comment les anticorps répondent à diverses protéines du noyau cellulaire et interagissent avec celles-ci. Ils examineront aussi les changements génétiques qui mènent à la surproduction de protéines dans le noyau. La découverte des protéines qui subissent l’attaque dans les cellules des enfants atteints d’arthrite aidera à expliquer comment se développe la maladie et pourrait déboucher sur de nouveaux traitements pour prévenir ces attaques du système immunitaire.

Titre du projet : Les bloqueurs des canaux ioniques senseurs d’acidité comme nouveaux analgésiques pour le traitement de la douleur liée à l’arthrite

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet

Cibler l’acidification des tissus pour soulager la douleur liée à l’arthrite

L’inflammation de l’arthrite pousse les cellules à relâcher des molécules qui acidifient les tissus, ce qui contribue à la douleur articulaire ressentie par les personnes atteintes d’arthrite. Philippe Séguéla, Ph. D., et son équipe étudient un groupe de protéines de la surface cellulaire appelées canaux ioniques senseurs d’acidité qui sont présentes dans les nerfs générant la douleur autour des articulations et des os. Ils étudient aussi si le fait de cibler ces canaux pourrait être une forme efficace d’un traitement contre l’arthrite. Au cours des recherches initiales, ils ont identifié des molécules qui pourraient bloquer le canal ionique senseur d’acidité, et ils testent maintenant si ces molécules sont des antidouleurs efficaces pour les cas d’arthrite inflammatoire. Ils prévoient aussi identifier le gène qui produit le canal ionique senseur d’acidité principal afin d’approfondir leur connaissance des canaux. Cette recherche pourrait déboucher sur la mise au point de nouveaux médicaments qui bloqueraient le canal ionique senseur d’acidité et le processus d’acidification et améliorer le traitement de l’arthrite inflammatoire.

Titre du projet : Un projet de réseau d’interventions axé sur les patients atteints de sclérodermie afin de comprendre la résilience et son influence sur la santé mentale des personnes atteintes de sclérodermie systémique : uUne étude qualitative utilisant une approche d’entrevue dyadique

Engagement annuel :
1re année : 49 729 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet

Comprendre la résilience et la santé mentale des personnes atteintes de sclérodermie systémique

La sclérodermie systémique est une maladie auto-immune qui cause de la douleur et de l’inflammation partout dans le corps, entraînant des conséquences négatives sur la santé physique et mentale, mais le développement de la résilience peut aider à la protection de la santé mentale dans des circonstances difficiles. Mme Amanda Wurz et son équipe cherchent à comprendre la résilience des personnes atteintes de sclérodermie afin de fournir de l’information aux programmes qui aident les autres personnes atteintes de sclérodermie à développer et à améliorer leur propre résilience. Dans cette étude unique, l’équipe de recherche fera des entrevues avec les personnes atteintes de sclérodermie et leurs proches aidants afin de comprendre leur expérience avec la résilience, en quoi celle-ci affecte leur santé physique et mentale et à définir des stratégies de gestion. Ils chercheront aussi à repérer l’information essentielle à inclure dans les futurs programmes de soutien afin d’aider les personnes atteintes de sclérodermie à développer de la résilience. Cette recherche recueillera les expériences nuancées et les points de vue des personnes atteintes de sclérodermie et fournira de l’information aux programmes de soutien afin d’améliorer leur santé mentale.

Titre du projet : Dérégulation de l’ubiquitine ligase RNF146 E3 associée au développement de l’arthrite inflammatoire par le biais de son substrat, la protéine adaptatrice 3BP2

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1ère année : 25 000 $
2e année : 25 000 $
3e année : 25 000 $

Résumé du projet :

Les signaux cellulaires comme cible thérapeutique dans les cas de polyarthrite rhumatoïde

Une voie de signalisation cellulaire récemment découverte qui régit l’inflammation et la formation ou la destruction des os pourrait également jouer un rôle important dans le développement de la polyarthrite rhumatoïde. Sous la direction du Dr Robert Rottapel, le Dr Yosuke Asano, étudiera la relation entre cette voie, l’arthrite inflammatoire et l’os, et il déterminera si une enzyme particulière peut bloquer cette voie. L’équipe de recherche examinera la composition cellulaire et l’inflammation dans les tissus articulaires afin d’évaluer la gravité de l’arthrite dans des modèles animaux et d’analyser les voies de signalisation cellulaire. Grâce à ce projet, les chercheurs en apprendront davantage sur le rôle de la voie de signalisation et sur son importance dans le développement de la polyarthrite rhumatoïde, ce qui pourrait fournir les données nécessaires à la mise au point de nouvelles thérapies.

Titre du projet : Granzyme B comme cible thérapeutique potentielle pour lutter contre la polyarthrite rhumatoïde

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1ère année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $

Résumé du projet :

Une nouvelle cible potentielle pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde

Une protéine appelée Granzyme B, qui décompose les protéines dans les tissus enflammés, se trouve à des niveaux élevés dans le sang et les articulations des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, en particulier dans les cas graves. Sous la direction de David Granville, Ph. D., Alexandre Aubert, Ph.  D., étudiera le rôle de la protéine Granzyme B dans la polyarthrite rhumatoïde à l’aide de modèles expérimentaux et d’échantillons de sang et de fluides articulaires de patients. Ils étudieront également si un nouveau médicament qui inhibe la protéine Granzyme B soulage la polyarthrite rhumatoïde. Les chercheurs espèrent que cette étude permettra de déterminer comment la Granzyme B dégrade activement les protéines et aggrave la maladie, et de voir si le médicament inhibiteur de la Granzyme B soulagera l’inflammation des articulations et les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde. Les résultats pourraient contribuer à la mise au point de nouvelles thérapies contre la polyarthrite rhumatoïde.

Titre du projet : Explorer l’expression du PlGF et les voies de signalisation : Vers une nouvelle thérapie ciblée pour combattre la fibrose dans la sclérodermie

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1ère année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $

Résumé du projet :

Combattre la fibrose dans la sclérodermie

La sclérodermie est une maladie auto-immune chronique rare caractérisée par une fibrose excessive - un processus qui entraîne la formation de cicatrices et le dysfonctionnement des organes, ce qui peut entraîner des répercussions sur les articulations et de nombreux autres tissus. Sous la supervision de Véronique Moulin, Ph. D., Élodie Mareux, Ph. D., cherche à explorer le rôle d’une protéine appelée facteur de croissance du placenta (PlGF) dans le développement de la fibrose. L’équipe de recherche étudiera l’expression génétique et les niveaux de protéines du PlGF dans les tissus et cellules fibrotiques humains et examinera la voie de signalisation du PlGF dans les cellules saines et fibrotiques. L’étude permettra de mieux comprendre la formation de la fibrose et le rôle du PlGF dans la progression de la sclérodermie. Elle pourrait également permettre de trouver de nouvelles cibles pour les traitements de la sclérodermie et d’autres maladies associées à la fibrose, afin de prévenir une fibrose irréversible et des complications potentiellement mortelles, et d’améliorer la qualité de vie des patients.

Titre du projet : Explorer l’expérience vécue par les populations de minorités sexuelles et de genre vivant avec l’arthrite : Une approche axée sur l’engagement du patient

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1ère année : 25 000 $
2e année : 25 000 $
3e année : 25 000 $

Résumé du projet :

Améliorer l’inclusivité de la recherche en matière de diversité sexuelle et de genre

Souvent, les personnes issues des communautés LGBTQIA2S+ ne sont pas prises en compte dans les recherches sur l’arthrite, ce qui entraîne une grande lacune dans la prestation des meilleurs soins pour ces personnes. Sous la supervision de Linda Li, Ph. D., Codie Primeau, Ph. D., cherche à en savoir davantage sur les expériences de douleur des personnes atteintes d’arthrite qui s’identifient comme des minorités sexuelles ou de genre, afin de trouver des moyens d’améliorer leur santé et les soins de santé qui leur sont prodigués. L’équipe de recherche s’engagera auprès des participants afin de mieux comprendre les diverses perspectives en matière de douleur et de formuler d’autres questions de recherche. En s’inspirant des points de vue des personnes ayant vécu la douleur et en établissant des partenariats avec les communautés, l’équipe espère découvrir des informations importantes à étudier dans le cadre de futures recherches afin de mieux répondre aux besoins de santé et d’améliorer les résultats pour ces communautés.

Titre du projet : Inflammation et douleur causée par l’activité dans les cas d’arthrose du genou

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1ère année : 25 000 $
2e année : 25 000 $
3e année : 25 000 $

Résumé du projet :

Le système immunitaire, l’exercice et la douleur liée à l’arthrose

Les modifications des cellules immunitaires peuvent contribuer à la douleur et à la sensibilité articulaires provoquées par l’activité dans les cas d’arthrose, mais l’exercice peut également réduire la douleur arthritique. Sous la supervision du Dr Tom Appleton et de Trevor Birmingham, Ph. D., Brent Wakefield, Ph. D., cherche à comprendre comment les cellules immunitaires contribuent à la douleur liée à l’arthrose causée par l’activité physique. L’équipe de recherche prélèvera des échantillons de tissus des genoux des participants et utilisera des techniques moléculaires de pointe pour analyser les cellules immunitaires et la manière dont elles diffèrent entre les personnes présentant ou non des douleurs provoquées par l’activité physique. Les chercheurs étudieront également les effets de l’exercice sur les cellules immunitaires dans les articulations du genou des personnes qui ressentent une douleur liée à l’activité physique. Cette recherche permettra d’approfondir la compréhension des mécanismes immunologiques qui contribuent à la douleur provoquée par l’activité physique dans les cas d’arthrose et pourrait permettre de découvrir des cibles potentielles pour la mise au point de médicaments.

Titre du projet : Comprendre comment les facteurs sanitaires, le contexte de travail, le sexe et le genre affectent les accommodements en milieu de travail pour les hommes et les femmes atteints d’arthrite. Le modèle de la sclérodermie

Engagement annuel (cofinancé par l’IALA des IRSC)
1ère année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

La sclérodermie et le soutien au travail : Quand et comment est-ce nécessaire?

Les nouveaux traitements ont amélioré la vie des personnes atteintes d’arthrite. Elles sont nombreuses à vouloir maintenir leur capacité à travailler. La manière dont vous fonctionnez au travail ne s’explique pas uniquement par votre âge ou les symptômes de votre maladie. Elle est également reliée aux autres facteurs personnels, le contexte de travail et les pratiques des lieux de travail qui peuvent favoriser ou nuire au rendement au travail. En utilisant la sclérodermie – une maladie inflammatoire qui peut causer l’arthrite et de l’incapacité – comme modèle, la Dre Sindhu Johnson étudiera comment les facteurs sanitaires, le contexte de travail, le sexe et le genre affectent les accommodements en milieu de travail pour les femmes et les hommes atteints de cette maladie. Les conclusions de cette recherche permettront d’élaborer des politiques et des pratiques de travail en plus d’appuyer le développement de soutiens ciblés dans le milieu de travail afin d’aider les personnes atteintes de sclérodermie à contribuer de manière productive au travail.

Titre du projet : Faire progresser les soutiens à l’autogestion, les nouveaux modèles de soin et les professions du domaine de la santé afin d’améliorer l’accès aux soins basés sur des données probantes pour les personnes atteintes d’arthrose et de douleurs arthritiques

Engagement annuel (cofinancé par l’IALA des IRSC)
1ère année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Améliorer l’accès aux soins basés sur des données probantes pour les personnes atteintes d’arthrose et de douleurs arthritiques

L’arthrose et la douleur arthritique comptent parmi les principales raisons d’invalidité au monde. Des traitements comme des exercices personnalisés et des programmes d’autogestion peuvent améliorer les fonctions, mais ils sont souvent difficiles d’accès. Jordan Miller, Ph. D., explorera les manières de faciliter l’accès aux soins basés sur des données probantes pour les personnes atteintes d’arthrite et de douleurs articulaires. Premièrement, il adaptera un programme d’autogestion en personne efficace en un format en ligne et il se préparera à l’évaluer. Deuxièmement, il étudiera les retombées d’un modèle de soins basé sur l’équipe en mettant des physiothérapeutes dans les bureaux de médecins de famille et en faisant du physiothérapeute la première personne qu’un patient rencontre lorsqu’il prend un rendez-vous en raison de douleur au genou ou à la hanche. Troisièmement, il parviendra à s’entendre avec les éducateurs de douleur en physiothérapie du Canada pour déterminer quelles compétences, connaissances, valeurs et attitudes les physiothérapeutes doivent utiliser pour aider les personnes ayant des douleurs. Ensemble, ces études devraient fournir des preuves sur les manières de faciliter l’accès aux soins basés sur des données probantes pour les personnes atteintes d’arthrite au Canada.

Titre du projet : Durée de l’hypercoagulabilité définie par la thrombélastographie après une arthroplastie totale élective de la hanche et du genou

Engagement annuel (cofinancé par l’IALA des IRSC) :
1ère année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Évaluer les risques de coagulation sanguine chez les personnes après une arthroplastie de la hanche ou du genou

Un simple test sanguin peut être utilisé pour analyser comment les caillots sanguins se forment et se brisent chez une personne, ce qui peut servir d’indicateur pour déterminer quels patients sont exposés à un risque accru de faire des caillots sanguins potentiellement mortels après une arthroplastie de la hanche et du genou. La Dre Prism Schneider mesurera les changements dans la coagulation des personnes avant l’opération, 24 heures après l’opération et lors des visites de suivi routinières jusqu’à trois mois après l’opération. L’imagerie ultrason des jambes deux semaines après l’intervention sera aussi utilisée pour détecter de potentiels caillots sanguins. Cette recherche sera utilisée pour personnaliser les évaluations des risques et améliorer les traitements préventifs afin d’aider à réduire les caillots sanguins douloureux et potentiellement mortels après une arthroplastie.

Titre du projet : Des approches d’imagerie pour comprendre le rôle des facteurs biologiques des patients dans les résultats suivant une arthroplastie totale

Engagement annuel (cofinancé par l’IALA des IRSC): 
1ère année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Comprendre pourquoi les articulations artificielles n’arrivent pas à fonctionner comme prévu

Les arthroplasties totales de la hanche et du genou sont les traitements traditionnels dans les cas d’arthrose avancée. Malheureusement, environ un tiers des patients éprouvent des complications ou de l’insatisfaction avec les résultats de la procédure et environ 10 % doivent subir des interventions chirurgicales à répétition pour remplacer des implants articulaires défectueux. La mission de Matthew Teeter, Ph. D., est d’améliorer la mobilité et la qualité de vie après l’arthroplastie grâce au développement et à l’application de technologies d’imagerie et numériques. Plus précisément, il combinera l’imagerie médicale et les approches de recherche biologique afin de voir comment les bactéries intestinales affectent l’intégration entre l’os et les implants artificiels, si l’inflammation continue des articulations après l’arthroplastie du genou cause de la douleur et de l’insatisfaction et s’il peut distinguer les dommages aux composantes de l’implant après une arthroplastie associée aux réactions des cellules immunitaires dans le tissu articulaire. La compréhension des facteurs de risque et l’évaluation des nouveaux traitements pour ces problèmes aideront les patients à recevoir des soins personnalisés qui éviteront les complications et le besoin des interventions répétées.

Titre du projet : Condrogenèse induite par matrice autologue comparée avec une microfracture pour les lésions focales du cartilage articulaire de la hanche (REPAIR) : Un essai pilote contrôlé randomisé

Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 149 913 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Réparer les dommages au cartilage de la hanche pour prévenir l’arthrose

Les lésions au cartilage des articulations de la hanche entraînent souvent des blessures liées au travail ou au sport, ou une surutilisation de l’articulation. Avec le temps, cette lésion peut causer de la douleur articulaire et de l’arthrose. Les chirurgiens orthopédiques essaient normalement de réparer ce cartilage endommagé à l’aide d’une technique appelée microfracture, dans laquelle de petits trous sont percés dans l’os afin que le sang et les cellules osseuses forment un caillot par-dessus la zone endommagée lors de la guérison. Cependant, il a été démontré que cette technique connaît des succès limités de reconstruction du nouveau cartilage. Le Dr Olufemi Ayeni comparera la microfracture à un nouveau traitement qui implique de placer un bouclier protecteur en collagène par-dessus la partie endommagée du cartilage afin de favoriser la régénération tissulaire. Il s’agira du premier essai clinique randomisé du genre chez des jeunes adultes (40 ans et moins), dans plus de 13 sites au Canada. Si elle est couronnée de succès, cette nouvelle technique pourrait aider à réduire la douleur à la hanche et éventuellement, retarder ou prévenir l’apparition de l’arthrose.

Titre du projet : Arthrodèse PARtielle du poignet avec ou sans excision triquétrale (PARTE) pour les patients atteints d’arthrite du poignet : Un essai contrôlé randomisé national

Engagement annuel :
1re année : 126 450 $
2e année : 115 875 $
3e année : 142 400 $

Résumé du projet :

Quelle est la meilleure intervention chirurgicale contre l’arthrite débilitante du poignet?

De nombreuses personnes vivent avec une douleur importante et une mobilité réduite du poignet, ce qui a des incidences négatives sur le travail et les activités récréatives et ultimement, sur la qualité de vie. Plusieurs techniques chirurgicales peuvent traiter l’arthrite du poignet, mais la meilleure approche pour les patients reste inconnue. Le Dr Armin Badre dirigera le premier essai clinique pancanadien, dans le cadre duquel les patients se verront attribuer au hasard l’un des deux types d’intervention chirurgicale – l’un où quatre os du poignet sont fusionnés, ou l’autre, où deux ou trois os du poignet sont fusionnés et le quatrième retiré. La force de préhension et la mobilité du poignet des participants seront mesurées et ils répondront à des questionnaires sur la douleur, la fonctionnalité du poignet, le travail, les activités et les loisirs, avant l’opération et jusqu’à un an après. Ces résultats seront comparés entre les groupes afin de voir quelle technique offre les meilleurs résultats pour les personnes atteintes d’arthrite du poignet débilitante.

Titre du projet : Le rôle de la phospholipase A1 spécifique de la phosphadylsérine (PLA1A) dans la pathogenèse des maladies rhumatismales

Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Comprendre l’arthrite inflammatoire afin de trouver des traitements adaptés

Bien que les traitements en matière d’arthrite inflammatoire aient connu une avancée, ce ne sont pas toutes les personnes qui y répondent de la même manière et les thérapies offertes peuvent causer d’importants effets secondaires. En comprendre davantage sur ces maladies pourrait mettre en lumière de nouvelles approches de traitements et déboucher sur de nouvelles manières de les adapter aux divers sous-ensembles de la maladie. Les chercheurs ont repéré un marqueur de protéine, présent à des niveaux élevés dans le sang et le liquide synovial (articulation) de certaines personnes atteintes de différentes formes d’arthrite inflammatoire. Sylvain Bourgoin, Ph. D., déterminera maintenant comment ce marqueur de protéine contribue à ces maladies et à d’autres troubles de santé coexistants en étudiant le marqueur dans le sang de personnes atteintes d’arthrite précoce ou de lupus, en les suivant sur une période de deux ans et en étudiant le rôle de cette protéine en laboratoire sur des modèles de souris. Ces connaissances pourraient éventuellement guider la création de nouveaux traitements pour les sous-ensembles de personnes atteintes d’arthrite inflammatoire qui ont des niveaux élevés de ce marqueur.

Titre du projet : Effectuer un suivi des résultats maternels, néonataux et infantiles associés à la consommation périnatale de médicaments contre l’arthrite (FAMILY)

Engagement annuel :
1re année : 121 128 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Les médicaments contre l’arthrite, la grossesse et la santé des parents donnant naissance et leurs enfants

De nombreux types d’arthrite frappent les personnes en âge de procréer. La majorité de nos connaissances sur les médicaments pris pendant la grossesse porte sur les conséquences pour les bébés, et les connaissances sont moindres au sujet des conséquences survenant plus tard dans l’enfance (p. ex. : les taux d’asthme et d’autisme) ainsi que sur la personne atteinte d’arthrite qui donne naissance. Nous en savons aussi peu sur la manière dont les nouveaux médicaments, notamment les biosimilaires, sont utilisés pendant la grossesse et sur leurs répercussions. Afin de régler ce problème, Mary De Vera, Ph. D., analysera les mégadonnées des dossiers de soins de santé de la Colombie-Britannique qui portent sur la prescription de médicaments et la grossesse. Elle appliquera des méthodes statistiques de pointe pour apprendre comment la consommation de ces médicaments pendant la grossesse affecte la santé des parents donnant naissance et celle de leurs enfants, ce qui pourrait contribuer à la planification familiale et aux traitements.

Titre du projet : Neutrophiles pathogéniques induits par hypoxie : Une nouvelle cible thérapeutique pour les cas de spondylarthrite

Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Comment les cellules immunitaires causent l’inflammation et la fusion de la colonne vertébrale dans les cas de spondylarthrite

À l’heure actuelle, il n’existe pas de remède contre la spondylarthrite, une forme invalidante d’arthrite caractérisée par l’inflammation et la fusion osseuse dans la colonne vertébrale et les articulations. Les traitements offerts permettent de gérer l’inflammation pour environ la moitié des personnes et aucun médicament ne traite la fusion osseuse. Des recherches précédentes ont révélé que les cellules immunitaires appelées neutrophiles peuvent jouer un rôle clé dans cette maladie, mais il est difficile d’étudier ces cellules. Le Dr Nigil Haroon s’appuiera sur des résultats préliminaires voulant que les neutrophiles puissent être déclenchés pour favoriser la spondylarthrite lorsque les niveaux d’oxygène des tissus sont faibles (hypoxie). Il étudiera comment les faibles niveaux d’oxygène affectent les caractéristiques nuisibles des neutrophiles qui entraînent l’inflammation et la fusion osseuse et il étudiera si le fait de bloquer ce processus peut mener à de nouvelles thérapies. Cette recherche a le potentiel de découvrir de nouveaux marqueurs pour détecter la spondylarthrite chez les patients et de mettre au point de nouvelles approches de traitement.

Titre du projet : Les cellules T régulatrices de la spondylarthrite : Rôle pathogène, potentiel thérapeutique

Engagement annuel :
1re année : 132 500 $
2e année : 132 500 $
3e année : 132 500 $

Résumé du projet :

Comment le système immunitaire cause l’inflammation dans la spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante affecte des centaines de milliers de Canadiens. Cette forme d’arthrite de la colonne vertébrale touche habituellement les jeunes adultes et elle cause de l’invalidité et une diminution de la qualité de vie. Les traitements actuels présentent d’importantes lacunes. L’inflammation chronique de la colonne vertébrale est responsable de la douleur, de la raideur et de la fatigue ressenties à court terme ainsi que de la fusion progressive des os de la colonne vertébrale à long terme. Cependant, nous ne comprenons pas ce qui déclenche cette inflammation chronique ou ce qui la soutient. Le Dr Inman étudiera le rôle des cellules du système immunitaire appelées cellules T régulatrices dont la mission est d’empêcher la réponse immunitaire lorsqu’elle n’est plus nécessaire. Pour les maladies auto-immunes comme la spondylarthrite ankylosante, cette réponse demeure active et cause l’inflammation. En améliorant notre compréhension de ce fonctionnement, le Dr Inman espère parvenir à mettre au point des immunothérapies efficaces afin d’exploiter le système immunitaire du corps pour maîtriser la maladie.

Titre du projet : Vitamine C péri-opératoire pour réduire la douleur persistante après une arthroplastie totale du genou (PROVISION) : Un essai pilote contrôlé randomisé

Engagement annuel :
1re année : 143 637 $
2e année : 141 867 $
3e année : 123 339 $

Résumé du projet :

La vitamine C pour prévenir la douleur persistante après une arthroplastie du genou

L’arthroplastie du genou est l’opération la plus réalisée au monde, le plus souvent en raison de l’arthrose. Bien que le soulagement de la douleur soit l’objectif principal de cette procédure, jusqu’à un patient sur cinq continuera d’éprouver une douleur persistante qui limite la fonction de l’articulation. La vitamine C prise par les patients dans les moments entourant l’opération s’est avérée prometteuse pour aider à la prévention de la douleur après une arthroplastie du genou, mais des preuves plus concluantes sont nécessaires. Le Dr James Khan planifie de diriger un grand essai clinique international pour s’attaquer à cette lacune, mais il doit d’abord mener un essai pilote pour évaluer la faisabilité d’une étude à plus grande échelle. Il désignera au hasard 100 patients ayant une arthroplastie de prévue pour qu’ils prennent soit de la vitamine C ou un placebo jusqu’à huit semaines après l’intervention chirurgicale. Les résultats de cet essai pilote serviront de base à une étude plus vaste, qui a le potentiel de modifier la pratique et qui vise à déterminer les effets de la vitamine C sur l’amélioration des résultats après une arthroplastie du genou.

Titre du projet : FlexCAre : Co-développement d’un modèle de prestation de soins flexible pour l’arthrite inflammatoire

Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Une nouvelle façon d’offrir des soins adaptés aux besoins des personnes atteintes d’arthrite

La prestation de soins actuelle destinée aux personnes atteintes d’arthrite inflammatoire ne répond pas aux besoins des patients, elle est désuète et n’utilise pas efficacement les ressources limitées en rhumatologie et les thérapies très efficaces qui sont maintenant offertes au Canada. Par conséquent, de nombreuses personnes ne reçoivent pas les meilleurs soins possibles, ce qui affecte particulièrement les personnes devant faire face aux iniquités connexes aux déterminants sociaux en matière de santé. La Dre Diane Lacaille travaillera avec les patients atteints d’arthrite, les fournisseurs de soins et les autres décideurs afin de co-concevoir une nouvelle manière de prodiguer des soins adaptés aux besoins des patients, appelée le Flexible Care Delivery Model for Arthritis (FlexCAre) (modèle flexible de prestation des soins de l’arthrite). Il s’agira de mettre au point des outils en ligne, de tirer parti de la technologie de la santé en ligne et de tester la faisabilité. S’il est couronné de succès, FlexCAre améliorera la réponse aux besoins des patients et les résultats pour tous les Canadiens atteints d’arthrite inflammatoire.

Titre du projet : Un essai pilote contrôlé randomisé : Faisabilité et acceptabilité d’un programme virtuel d’autogestion de l’arthrite juvénile idiopathique

Engagement annuel :
1re année : 149 715 $
2e année : 149 739 $
3e année : 148 517 $

Résumé du projet :

Un nouveau programme virtuel d’autogestion de l’arthrite juvénile idiopathique

L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est associée à l’invalidité à long terme et elle entraîne des répercussions sur tous les aspects de la vie. Les jeunes atteints d’AJI ont exprimé des besoins en matière d’information accessible sur la maladie, de compétences en autogestion et de soutien par les pairs. Afin de s’attaquer à ces lacunes, la Dre Heinrike Schmeling testera la faisabilité et l’efficacité préliminaire d’un programme virtuel d’autogestion pour ce public – le premier du genre au Canada. Cela se fera sous la forme d’un essai contrôlé randomisé en collectant des données au moyen de questionnaires. Ce programme vise à offrir des compétences utiles aux jeunes atteints d’AJI et à faciliter leur transition vers des soins pour adultes en les outillant pour bien gérer leur maladie et améliorer leur qualité de vie liée à la santé. Éventuellement, cette étude facilitera la mise en œuvre du programme et donnera un accès virtuel aux jeunes du Canada atteints d’arthrite. 

Titre du projet : Comprendre le rôle des populations à immunité innée dans la transition de l’auto-immunité bénigne au développement de symptômes de rhumatismes auto-immuns systémiques

Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $

Résumé du projet :

Changements sanguins liés aux maladies rhumatismales auto-immunes systémiques

Les maladies rhumatismales auto-immunes systémiques (MRAS) – comme le lupus et le syndrome de Sjögren – sont relativement rares, mais peuvent être des maladies auto-immunes chroniques mortelles qui impliquent parfois les articulations. Souvent, lors du diagnostic, les personnes ont déjà subi des dommages permanents aux organes, mais des traitements précoces peuvent prévenir ces dommages. Des anticorps antinucléaires (ANA) sont des changements sanguins caractéristiques de ces maladies et ils peuvent être vus des années avant les symptômes. Mais, le simple fait d’avoir des ANA ne signifie pas que vous serez atteint d’une MRAS. La Dre Joan Wither étudiera quels patients présentant des ANA ont les plus grands risques de voir une progression vers une MRAS en effectuant un suivi dans le temps des changements immunitaires et de la maladie chez un groupe de ces patients. Cette étude pourrait aider à trouver des voies immunitaires qui pourraient être de bonnes cibles pour de nouvelles thérapies.

Titre du projet : Le rôle des cellules dendritiques tolérogènes dans la prévention de l’arthrite

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Nouvelle immunothérapie contre la polyarthrite rhumatoïde

Les médicaments anti-inflammatoires les plus prescrits atténuent la douleur articulaire et l’enflure, mais ils n’arrêtent pas la progression de la maladie. De plus, ils ne fonctionnent pas pour tout le monde. L’immunothérapie, qui tire parti de votre propre système immunitaire pour combattre la maladie, pourrait s’avérer une approche prometteuse et transformer le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. L’immunothérapie à l’aide des cellules immunitaires appelées cellules dendritiques a déjà été reconnue comme sécuritaire pour les humains. M. Abdelaziz Amrani mettra au point une approche novatrice du traitement de la polyarthrite rhumatoïde en utilisant des cellules dendritiques conçues génétiquement pour combattre l’inflammation et il étudiera l’approche sur des cellules de souris et des cellules humaines. Ces expériences pourraient accélérer les essais cliniques d’une immunothérapie potentielle contre la polyarthrite rhumatoïde.

Titre du projet : Pirater les glucides à la surface des cellules pour effectuer le suivi de la progression de la maladie et supprimer l’inflammation dans les cas de spondylarthrite axiale

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Effectuer le suivi de l’arthrite de la colonne vertébrale et l’arrêter à l’aide des glucides sur les cellules immunitaires

Imaginez vous réveiller chaque jour à 4 heures du matin en raison de graves douleurs au dos. Ou encore, ne pas être capable de vous habiller tous les matins parce que vous avez des raideurs au dos. Imaginez que chaque année, votre posture s’estompe à mesure que votre colonne vertébrale se fusionne en une structure osseuse unique. C’est ce que les patients atteints de spondylarthrite axiale vivent. Landon Edgar, Ph. D. travaillera pour arrêter cette progression inéluctable de la douleur et de l’incapacité en interceptant la maladie à un niveau inexploré : la couche de glucides présente sur toutes les cellules immunitaires du corps humain. En laboratoire, il repérera les anomalies des glucides des cellules immunitaires inflammatoires qui pourraient améliorer le diagnostic et le suivi précoces de la spondylarthrite axiale, et il mettra au point des approches thérapeutiques ciblées pour corriger ces anomalies et maîtriser l’inflammation à la source.

Titre du projet : Caractérisation cellulaire et moléculaire du tissu adipeux intraarticulaire de la hanche vieillissante et atteinte d’arthrite

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Le tissu adipeux, le vieillissement et l’arthrose de l’articulation de la hanche

L’arthrose de la hanche est une cause courante de douleur, d’invalidité et de dégradation de la qualité de vie. Chaque année, des dizaines de milliers de Canadiens subissent une arthroplastie, la plupart en raison de l’arthrose. Bien que les mécanismes entraînant l’arthrose de la hanche soient bien compris, les processus biologiques ne le sont pas. Le tissu adipeux est présent dans toutes les articulations, mais il est peu étudié. Nous savons qu’il contient des cellules qui régulent la régénération et l’inflammation des articulations, et il pourrait donc jouer un rôle dans l’arthrose. Le Dr Grammatopoulos utilisera des techniques de pointe pour examiner le tissu adipeux de l’articulation de la hanche de patients d’âges différents, atteints ou non d’arthrose, et qui doivent subir une opération à la hanche. Il étudiera les cellules du tissu adipeux et la biologie de l’articulation lors du vieillissement normal et le développement de l’arthrose dans des détails sans précédent. Cette étude aidera à définir la composition du tissu adipeux et comprendre son rôle biologique dans l’articulation saine et malade. De nouvelles cibles thérapeutiques pourraient en ressortir pour aider à prévenir et traiter l’arthrose en modulant la fonction cellulaire à l’aide de nouveaux traitements.

Titre du projet : Repenser la conception des implants articulaires pour les arthroplasties : Un changement de paradigme pour de nouvelles surfaces d’appui à faible rigidité

Engagement annuel :
1re année : 35 647 $
2e année : 35 147 $

Résumé du projet :

Repenser la conception des implants pour les arthroplasties

Le remplacement des articulations humaines par des implants artificiels est une procédure de routine en chirurgie orthopédique. Des systèmes complets d’implants qui remplacent les deux côtés de l’articulation sont largement utilisés. Des implants peu invasifs qui remplacent seulement une petite portion de l’articulation représentent des options intéressantes qui ne demanderaient que de petites incisions chirurgicales, préserveraient la majeure partie de l’articulation du patient et accéléreraient la convalescence. Le problème : ces implants partiels ont tendance à user le cartilage naturel et souple qui leur fait face. Jim Johnson, Ph. D., étudiera de nouvelles conceptions d’implants partiels en mettant l’accent sur la réduction de leur rigidité afin de diminuer le stress imposé au cartilage voisin. Cette étude pourrait jeter les bases d’un nouveau type d’arthroplastie à tester dans le cadre d’essais cliniques.

Titre du projet : Tirer parti de l’imagerie avancée pour améliorer la précision du diagnostic et le suivi des changements précoces aux articulations liés à l’arthrose

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 49 900 $

Résumé du projet :

Une nouvelle méthode d’imagerie médicale pour déterminer les changements précoces aux articulations liés à l’arthrose

L’arthrose est la maladie articulaire chronique la plus répandue et elle cause de la douleur et de l’incapacité. Le dépistage précoce de l’arthrite représente un défi, ce qui limite notre capacité à traiter la maladie et à prévenir les dommages permanents aux articulations. Les blessures aux articulations sont courantes et peuvent accroître les risques de développer l’arthrose. Les approches actuelles de dépistages de l’arthrose se concentrent sur le cartilage, mais d’autres tissus des articulations peuvent donner des indices de développement de l’arthrose à ses stades les plus précoces. Nikolas Knowles, Ph. D., examinera les personnes ayant une blessure de l’épaule au moyen d’une nouvelle technologie d’imagerie médicale pouvant détecter les changements dans plusieurs tissus avec un seul balayage. Cette technologie est disponible dans de nombreux hôpitaux, mais pour le moment elle n’est pas utilisée pour le dépistage de l’arthrose. S’il est couronné de succès, ce projet pourrait changer le paradigme de la manière d’utiliser l’imagerie médicale pour diagnostiquer rapidement et à peu de frais l’arthrose précoce et évaluer les options de traitement.

Titre du projet : Explorer la IRE1 comme nouveau régulateur de la citrullination et l’activation des neutrophiles dans les cas de polyarthrite rhumatoïde

Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Comprendre ce qui déclenche la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde affecte des centaines de milliers de Canadiens et cause une douleur et une invalidité importantes. Dans cette maladie, le système immunitaire attaque par erreur les articulations du corps et les détruit. Les traitements actuels tentent de diminuer l’inflammation, mais ils ne fonctionnent pas pour tout le monde et ils peuvent causer des effets secondaires indésirables. Une approche améliorée pourrait être de cibler ce qui cause l’inflammation et l’annihiler à la source. La recherche préliminaire de Susan Logue, Ph. D., suggère qu’une protéine appelée IRE1a aide à déclencher l’inflammation dans les cas de polyarthrite rhumatoïde. Dans le cadre de ce projet, elle étudiera des échantillons sanguins et de cellules en laboratoire pour voir comment la IRE1a procède et si la mettre hors service peut réduire l’inflammation. Cette recherche interdisciplinaire nous aidera à mieux comprendre le développement de la polyarthrite rhumatoïde et cette connaissance pourrait être utilisée pour établir de nouvelles cibles thérapeutiques.

Titre du projet : Caractériser la distribution de fluide synovial dans les cas de conflit fémoro-acétabulaire dynamique

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Comprendre la lubrification de l’articulation dans les cas de conflit fémoro-acétabulaire

Le conflit fémoro-acétabulaire, lors duquel la tête et la cavité de l’articulation se frottent ou s’entrechoquent, est une des principales causes de blessures précoces et d’arthrose. La tête du fémur (la « boule » de l’articulation de la hanche) est anormalement large, ce qui cause une douleur intense lorsque les os de la hanche se frottent l’un contre l’autre lors du mouvement. À l’intérieur de la hanche, le liquide synovial aide à lubrifier l’articulation, mais il n’est pas clair si, ou comment cela fonctionne pour protéger la hanche lors de mouvements amples et douloureux ou après une opération courante de la hanche. Geoffrey Ng, Ph. D., simulera et étudiera ces questions à l’aide d’un robot de pointe pour bouger les articulations de la hanche tandis qu’un scanneur d’imagerie médicale capturera les mouvements du fluide synovial. Il recueillera ainsi des données sur la manière dont le conflit fémoro-acétabulaire peut entraîner l’arthrose et comment améliorer les interventions chirurgicales à la hanche pour favoriser la santé des articulations.

Titre du projet : Les ostéomorphes comme biomarqueurs de l’endophénotype des ostéoclastes et des érosions dans les cas de polyarthrite rhumatoïde : Un projet pilote

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Vers une médecine personnalisée pour la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire qui dure toute la vie et s’accompagne une douleur articulaire chronique. Cependant, les personnes atteintes de cette maladie peuvent vivre une expérience fort différente. Certaines seront frappées d’une invalidité grave malgré les traitements, d’autres ne subiront pas de dommages avec des traitements minimaux, et beaucoup répondront bien à un type de médicament, mais pas à un autre. La Dre Sophie Rioux étudiera la destruction osseuse dans les cas de polyarthrite rhumatoïde en analysant les cellules sanguines appelées ostéomorphes qui sont dérivées des cellules responsables de la destruction osseuse. Elle pourrait ainsi repérer des sous-types de la maladie distincts ainsi que des biomarqueurs qui aideraient à reconnaître de manière précoce les formes graves de la polyarthrite rhumatoïde, avant que les dommages permanents ne surviennent. Cette recherche pourrait déboucher sur un dépistage encore plus précoce des patients à risque élevé ainsi que sur la création de nouveaux médicaments pour personnaliser le traitement.

Titre du projet : Buddy4Rehab : Une plateforme automatisée de téléréadaptation pour les patients atteints d’arthrite et de problèmes musculosquelettiques

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Buddy4Rehab : Un système intelligent de téléréadaptation pour les cas d’arthrite douloureuse

L’activité physique régulière peut aider les personnes atteintes d’arthrite de l’épaule à gérer la douleur, améliorer la formation de cartilage sain et à augmenter l’amplitude du mouvement. Cependant, maintenir une routine d’exercices de réadaptation à la maison et sans supervision peut représenter un défi et il est difficile de s’assurer que les mouvements sont correctement effectués. Atena Roshan Fekr, Ph. D., mettra à l’essai la première technologie de « téléréadaptation » permettant d’analyser automatiquement le rendement de l’exercice d’une personne et le niveau de douleur à l’aide d’un système de caméra 3D couplé à l’intelligence artificielle pour donner des commentaires à l’utilisateur en temps réel. S’il fonctionne bien, ce système pourrait permettre aux personnes atteintes d’arthrite de rester actives à domicile et d’améliorer leur qualité de vie tout en réduisant les coûts des soins de santé.

Titre du projet : L’utilisation de la technologie pour faire le suivi des demandes de travail physique pourrait-elle aider à retenir les personnes vivant avec la douleur arthritique au travail?

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Utiliser la technologie pour aider les personnes atteintes d’arthrite vivant avec la douleur à rester au travail

L’arthrite de l’épaule peut-être si douloureuse et dérangeante qu’elle peut mener au chômage, à l’absentéisme au travail et à la retraite précoce – particulièrement dans les emplois physiquement exigeants. Afin de maîtriser le stress physique appliqué sur l’épaule, Jean-Sébastien Roy et son équipe ont mis au point un système qui utilise des capteurs portatifs pour faire une estimation des exigences physiques du travail et donner une rétroaction à l’utilisateur afin de l’aider à protéger l’articulation. M. Roy adaptera maintenant ce système spécifiquement pour les travailleurs atteints d’arthrite de l’épaule en utilisant l’intelligence artificielle pour entraîner son algorithme. Si cette recherche démontre que la technologie peut réduire l’invalidité liée à l’arthrite en milieu de travail, le système pourrait devenir un outil important pour garder les personnes atteintes d’arthrite de l’épaule sur le marché du travail en toute sécurité.

Titre du projet : Un partenariat avec le Réseau d’Intervention centré sur le Patient Sclérodermique afin de comprendre les sources, les modèles et les barrières de la douleur pour une gestion efficace des cas de sclérodermie systémique

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Comprendre la douleur de la sclérodermie : Un partenariat patient-chercheur

La sclérodermie est une maladie inflammatoire rare des tissus conjonctifs caractérisée par l’épaississement de la peau et la cicatrisation des organes internes. La douleur est une caractéristique commune de la maladie et provient de nombreuses sources, dont l’inflammation des articulations. Cependant, cet aspect est souvent ignoré dans les recherches et les soins cliniques. M. Brett Thombs dirigera une équipe de chercheurs et de personnes atteintes de sclérodermie afin de conjointement mettre au point un outil pour évaluer les sources de douleur de la sclérodermie, les modèles de douleur (p. ex. : la fréquence, la durée et l’intensité), la manière dont les personnes atteintes de sclérodermie gèrent la douleur et les services de gestion de la douleur. Ils administreront l’outil pour plus de 1 400 personnes atteintes de sclérodermie qui prennent part à un vaste réseau international. Ainsi, nous pourrons comprendre les complexités de la douleur liée à la sclérodermie dans des détails sans précédent en plus de fournir des pistes de futures recherches et d’améliorer la gestion de la douleur.

Titre du projet : Création d’une base de données exhaustive à grande échelle sur l’arthroplastie totale, reliant des sources institutionnelles et à l’échelle de la population afin de permettre des analyses prédictives avancées.

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 49 991 $

Résumé du projet :

Fusionner les sources de données pour prédire les résultats des arthroplasties de la hanche et du genou

Les arthroplasties totales de la hanche et du genou sont les opérations chirurgicales les plus courantes au Canada, mais les délais d’attente restent un problème critique. La grande majorité de ces interventions sont réalisées sur des personnes atteintes d’arthrite. La capacité de prédire l’état des patients après ces opérations est importante pour les patients, leurs familles et notre système de soins de santé. Par contre, les données actuellement disponibles dans ces domaines sont limitées et mal intégrées. Afin de s’attaquer à cette lacune, Cari Whyne, Ph. D., mettra au point une nouvelle grande base de données intégrée contenant des données de haute qualité sur le parcours complet des patients ayant subi une arthroplastie. Ainsi, nous comprendrons mieux les manières de déterminer quels patients ont besoin d’un soutien accru, de réduire les complications chirurgicales, d’améliorer les résultats pour les patients, d’améliorer l’accès aux soins et de réduire les coûts associés au système de santé.

Titre du projet : Caractérisation de la glycosylation aberrante d’autoanticoprs comme déclencheur de la pathogénie de l’arthrite inflammatoire

Investissement annuel :
1ere année : 50 000 $
2e année : 50 000 $

Résumé du projet :

Déterminer comment les sucres cellulaires peuvent causer l’arthrite

Nos systèmes immunitaires produisent des anticorps qui s’attachent aux germes envahisseurs et les empêchent de causer des maladies. Cependant, il arrive parfois que nos systèmes immunitaires produisent par erreurs des anticorps qui s’attachent à nos propres tissus – appelés autoanticorps. Ce phénomène se produit dans les maladies auto-immunes comme l’arthrite inflammatoire. Pour de nombreuses personnes, les autoanticorps deviennent décorés d’étranges molécules de sucre complexes. Ces sucres peuvent affecter le développement de l’arthrite, mais le lien n’est pas encore bien compris. Simon Wisnovsky, Ph. D., étudiera les façons dont les cellules immunitaires interagissent avec ces molécules de sucre pour déclencher l’inflammation excessive de l’arthrite. Ainsi, de nouvelles molécules sur les cellules immunitaires pourraient être découvertes et être ciblées à l’aide de médicaments afin de réduire la gravité de l’arthrite.

Titre du projet : Établissement de cibles métaboliques préventives afin de réduire le taux de révision après une arthroplastie totale chez les patients atteints d’arthrose

Engagement annuel :
1re année : 40 000 $
2e année : 40 000 $

Résumé du projet :

Améliorer le succès des arthroplasties totales dans les cas d’arthrose

Plus de quatre millions de Canadiens vivent avec l’arthrose, une maladie très débilitante qui détruit les articulations. Les articulations les plus souvent touchées sont la hanche et le genou et la plupart des personnes touchées devront éventuellement subir une arthroplastie totale. Heureusement, ces opérations chirurgicales ont de forts taux de réussite et procurent un soulagement à la plupart des patients. Cependant, certains patients ont besoin d’une opération subséquente (révision) en raison de symptômes persistants. La recherche pilote de Guangju Zhai, Ph. D., sur des échantillons sanguins préopératoires provenant de patients subissant une arthroplastie totale a révélé de faibles niveaux d’aminoacide (appelé homoarginine) chez les patients devant subir une intervention chirurgicale de révision subséquente. Dans le cadre de ce projet, il étudiera davantage de patients issus d’un groupe indépendant afin de confirmer son observation. Si elle est couronnée de succès, cette recherche ouvrira la possibilité d’évaluer la supplémentation en homoarginine lors d’essais cliniques pour réduire le risque d’opération de révision et éventuellement améliorer les résultats pour les patients et le système de santé.

Titre du projet : Nouvelles stratégies d’intervention en matière d’alimentation et d’exercice pour prévenir les répercussions de l’obésité et de l’arthrose du genou qui y est associée

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Prévenir l’arthrose grâce à l’alimentation et à l’exercice

L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante et touche des millions de personnes partout dans le monde. L’obésité est un facteur de risque important du développement de l’arthrose, mais la meilleure manière de prévenir l’arthrose causée par l’obésité reste inconnue. Sous la supervision de Walter Herzog, Ph. D., Nada Abughazaleh utilisera un modèle animal pour voir si de l’exercice et des suppléments de fibres alimentaires peuvent prévenir ou ralentir la progression de l’arthrose des genoux causée par l’obésité et pour déterminer quelle est la meilleure fenêtre de temps pour intervenir. Ces données précliniques peuvent ensuite être utilisées dans le cadre d’essais cliniques sur des sujets humains et ayant une approche semblable.

Titre du projet : Nouveaux systèmes d’articulation sur puce (JOC) pour modéliser les interactions entre les cellules résidentes des articulations et les cellules effectrices de l’immunité infiltrées

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $
3e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Un nouveau modèle de l’arthrose du genou pour soutenir les découvertes de médicaments

Actuellement, il n’existe pas de remède contre l’arthrose. Les traitements potentiels sont d’abord testés en laboratoire sur des modèles animal ou cellulaire qui s’avèrent souvent de mauvais prédicteurs de la réponse des articulations humaines, ce qui aboutit à des échecs lors des essais cliniques. Sous la supervision de Sowmya Viswanathan, Ph. D. et du Dr Edmond Young, Lauren Bahn met sur pied un modèle expérimental « d’articulation sur puce » qui comprendra des tissus cartilagineux et non cartilagineux, des vaisseaux sanguins et des cellules immunitaires qui ont tous leur importance dans l’arthrose, mais qui n’ont toujours pas été combinés dans les modèles existants. Le modèle réaliste d’articulation sera un outil puissant pour l’étude de l’arthrose et les essais de nouveaux traitements.

Titre du projet : Inflammation intestinale dans les cas de spondylarthrite : Quelles cellules immunitaires sont à l’origine du processus?

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $
3e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Comprendre l’inflammation intestinale dans les cas de spondylarthrite

La spondylarthrite est une maladie inflammatoire chronique qui affecte principalement les os et les articulations. Elle est souvent accompagnée de maladies inflammatoires qui affectent d’autres organes comme la maladie intestinale inflammatoire. Sous la supervision du Dr Nigil Haroon, Shaghayegh Foroozan Boroojeni étudiera l’inflammation de l’intestin sur un modèle de souris atteint de spondylarthrite et le rôle d’une protéine appelée MIF qui a été étiquetée comme cible potentielle pour un médicament contre la spondylarthrite. La compréhension de l’inflammation de l’intestin associée à la spondylarthrite peut aider les chercheurs à approfondir leur compréhension du fonctionnement de la maladie et guider l’élaboration des meilleures thérapies.

Titre du projet : Examiner le signalement du Mig-6 ou du R-EGF dans les cas d’arthrose

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $
3e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Mig-6 : Une clé potentielle pour l’arthrose

L’arthrose est la forme la plus commune d’arthrite, elle entraîne de la douleur articulaire et de l’incapacité, et les traitements efficaces sont trop peu nombreux. Une protéine appelée Mig-6 a été proposée comme nouvelle cible thérapeutique potentielle. Sous la supervision de Frank Beier, Ph. D., Ermina Hadzic caractérisera le rôle joué par le Mig-6 dans l’arthrose et son fonctionnement. Les expériences utiliseront des cellules de personnes atteintes d’arthrose et de modèles de souris modifiées génétiquement pour évaluer les fonctions du Mig-6 dans les articulations saines et arthritiques. Si l’étude est concluante, elle jetterait les bases nécessaires au développement et aux tests de nouveaux traitements contre l’arthrose.

Titre du projet : Les effets de 30 minutes de marche continue sur les asymétries biomécaniques et neuromusculaire entre les membres chez les personnes atteintes d’arthrose unilatérale du genou

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $

Résumé du projet :

« L’arthrose s’attaquera-t-elle à mon autre genou? » : L’effet de la marche continue

L’activité physique est recommandée pour aider à soulager la douleur et d’autres symptômes de l’arthrose du genou. Sous la supervision de Rebecca Moyer, Ph. D., Carson Haliwell étudie comment les genoux et les muscles de soutien travaillent lors de la marche soutenue à l’aide d’analyse de capture de mouvement en 3D, en se concentrant sur ce qui se déroule dans le genou non arthritique de personnes atteintes d’arthrose douloureuse dans un seul genou. Cela aidera à découvrir comment prédire le risque d’une personne de développer l’arthrose dans l’autre genou et fournira des données adaptées aux approches de réadaptation pour protéger les articulations et prévenir les dommages subséquents.

Titre du projet : IRM avancée pour déterminer les causes d’arthrose précoce de la hanche à la suite de la maladie de Legg-Perthes-Calvé

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $
3e année : 17,500 $

Résumé du projet :

La forme de la hanche et les dommages au cartilage chez les adolescents et les jeunes adultes – une voie vers l’arthrose précoce

La maladie de Legg-Perthes-Calvé est une maladie rare chez les enfants qui peut causer un changement permanent de la forme de la hanche. Cela est lié aux dommages du cartilage et à l’arthrose précoce, mais ce lien reste flou. Sous la supervision de David Wilson, Ph. D. et du Dr Kishore Mulpuri, Luke Johnson utilisera le balayage par IRM avancée avec un groupe d’adolescents et de jeunes adultes ayant été atteints de la maladie de Legg-Perthes-Calvé dans leur enfance afin de mettre en évidence la façon dont la maladie a modifié la forme de la hanche et de voir si les dommages au cartilage surviennent même chez les jeunes patients. Cette étude aidera à comprendre comment la maladie de Legg-Perthes-Calvé entraîne l’arthrose précoce et à trouver des approches possibles pour la prévenir.

Titre du projet : Étudier les contributions du cerveau en matière de douleur chronique dans les cas d’arthrose du genou

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 11,958 $

Résumé du projet :

« C’est dans ta tête » : Le rôle du cerveau dans la douleur liée à l’arthrose du genou

Certains patients qui subissent une arthroplastie complète du genou pour remédier à l’arthrose du genou douloureuse continuent de ressentir une douleur inexplicable au genou. Les changements dans le cerveau pourraient causer cette douleur persistante. Sous la supervision de Ashley Harris, Ph. D. et de Sarah Manske, Ph. D., Samantha Leech utilisera l’imagerie cérébrale afin de mesurer les substances chimiques cérébrales associées à la douleur chez les personnes atteintes d’arthrose du genou douloureuse et des analyses sensorielles pour déterminer quelles personnes ressentent le plus fortement la douleur. Cette recherche pourrait aider les médecins à créer des options de traitement de l’arthrose adaptées qui ciblent le cerveau et pas seulement l’articulation.

Titre du projet : Explorer et valider les phénotypes de la douleur dans les cas d’arthrose précoce du genou

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $
3e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Expliquer la douleur des personnes atteintes d’arthrose précoce du genou

La douleur est la principale raison pour laquelle les personnes atteintes d’arthrose du genou consultent, mais les traitements actuels ne conviennent pas. La douleur est complexe, personnelle et la mesurer d’une manière significative représente un défi. Sous la supervision de Lisa Carlesso, Ph. D., Raghava Neelapala examinera deux bases de données existantes d’information provenant de personnes atteintes d’arthrose précoce du genou afin de comparer les divers profils de données liés à la douleur et trouver la meilleure façon de regrouper les données qui expliquent le mieux la douleur du genou et son aggravation. Ces profils de douleur pourraient aider à améliorer la personnalisation du traitement de la douleur pour les personnes atteintes d’arthrose précoce du genou.

Titre du projet : Profilage immunitaire des cellules T régulatrices dans la spondylarthrite : Suppressif ou pathogène?

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $
3e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Cellules immunitaires régulatrices : Les gentils seraient-ils devenus les méchants?

La spondylarthrite axiale est une forme chronique et douloureuse d’arthrite inflammatoire qui affecte principalement la colonne vertébrale. Bien que les médicaments puissent offrir un soulagement temporaire de la douleur, il n’existe pas de remède contre la maladie. Sous la supervision du Dr Robert Inman, Addison Pacheco étudie comment les cellules qui régulent le système immunitaire fonctionnent dans l’inflammation de l’articulation. Il trouvera les signatures moléculaires de ces cellules immunitaires régulatrices afin d’aider à expliquer pourquoi elles ne parviennent pas à bloquer l’inflammation dans les cas de spondylarthrite axiale. Éventuellement, cela pourrait déboucher sur de nouvelles découvertes de thérapies biologiques pour améliorer la gestion de la maladie et la qualité de vie.

Titre du projet : Utiliser des capteurs inertiels portatifs et la biomécanique de la marche pour appuyer le triage des patients et les résultats des opérations dans les cas d’arthrose du genou

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $
3e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Des capteurs portatifs pour appuyer les traitements personnalisés de l’arthrose

Les délais d’attente pour les arthroplasties dans les cas d’arthrose avancée ont nécessité un triage, qui fait que certains patients ne reçoivent pas des soins optimaux. De petits capteurs portatifs peuvent aider à ce processus de triage en recueillant des données sur la manière dont les personnes atteintes d’arthrose bougent dans la vie quotidienne. Sous la supervision de Dylan Kobsar, Ph. D., Matthew Ruder mettra au point une technologie de capteur qui repérera les tendances de démarche des personnes atteintes d’arthrose qui répondront le mieux aux arthroplasties. Cette recherche pourrait aider à s’assurer que les personnes atteintes d’arthrose avancée reçoivent des soins efficaces en temps opportun.
 

Titre du projet : Comprendre les résultats cliniques de la recherche sur l’arthrose : Les préférences des patients, la pertinence clinique des effets des traitements et des résultats

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Résultats en matière de santé axés sur les patients dans la recherche sur l’arthrose

L’arthrose est une maladie des articulations irréversible et une des principales causes d’invalidité dans le monde. La compréhension des meilleurs traitements qui équilibrent le mieux les avantages et les risques possibles repose sur des essais cliniques de haute qualité qui mesurent les résultats significatifs en matière de santé. Sous la supervision du Dr Peter Juni et de Bruno da Costa, Ph. D., Pakeezah Saadat interrogera les personnes atteintes d’arthrose pour savoir quels résultats en matière de santé les préoccupent le plus et il évaluera les preuves des recherches actuelles portant sur les seuils de douleur et les autres résultats que les patients jugent importants. Cette recherche permettra de concevoir des essais cliniques axés sur les patients ainsi que des lignes directrices.

Titre du projet : Le rôle de la molécule TRABID dans l’inflammation et la formation osseuse dans les cas de spondylarthrite ankylosante

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $
3e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Exploration d’une nouvelle cible thérapeutique potentielle contre la spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante est une forme d’arthrite chronique et débilitante qui implique l’inflammation et une formation osseuse anormale dans la colonne vertébrale et d’autres articulations. Les traitements offerts aident contre l’inflammation, mais ils ne règlent pas le problème de formation osseuse. Sous la supervision du Dr Nigil Haroon, Archita Srinath étudiera une molécule appelée TRABID, qui pourrait être une nouvelle cible thérapeutique prometteuse pour lutter contre cette maladie, en la bloquant dans les cellules immunitaires chez les patients et les modèles de souris atteints de la maladie. Si elle est couronnée de succès, la recherche pourrait déboucher sur un nouveau médicament pour contrôler à la fois la formation osseuse et l’inflammation dans une thérapie novatrice.

Titre du projet : Le rôle de l’os sous-chondral dans la progression de l’arthrose pan carpienne à la suite d’une instabilité scapholunaire : Utilité de la tomodensitométrie quantitative

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 17,500 $
2e année : 17,500 $

Résumé du projet :

Changements précoces dans le poignet blessé à risque de développer l’arthrose

Les déchirures du ligament dans le poignet pouvant entraîner une douleur persistante et l’invalidité sont très fréquentes chez les jeunes hommes qui travaillent. Si elles ne sont pas traitées, elles peuvent entraîner de l’arthrose. Sous la supervision de la Emily Lalone, Ph. D. et de David Walton, Ph. D., Lauren Straatman utilisera des techniques d’imagerie avancées pour détecter les changements dans les os au moment de la blessure au poignet et plusieurs années plus tard afin d’aider à comprendre les causes sous-jacentes de l’arthrite du poignet et de la douleur chronique. Cette recherche permettra de savoir comment prévenir l’arthrose après des blessures aux ligaments du poignet en détectant les changements précoces de l’articulation qui surviennent après la blessure à l’articulation.

Titre du projet : Une étude pilote sur la relation entre le dysfonctionnement cognitif et la fatigue cognitive dans les cas de lupus érythémateux systémique (LES) en utilisant une IRM structurelle et fonctionnelle du cerveau et en se concentrant sur les mécanismes sous-jacents

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 20,000 $

Résumé du projet :

Les différences dans le fonctionnement du cerveau chez les personnes atteintes de lupus : « brouillard mental »

Les personnes atteintes de lupus, une maladie auto-immune associée à l’arthrite, se plaignent souvent d’un « brouillard mental » – une sensation de fatigue mentale qui peut entraîner des troubles de la pensée. Leurs cerveaux pourraient devoir travailler plus fort pour ces tâches. Sous la supervision du Dr Zahi Touma, Michelle Barraclough, Ph. D., utilisera l’imagerie du cerveau pour étudier le fonctionnement du cerveau lorsque les personnes atteintes de lupus exécutent des tâches qui mettent leur mémoire et leur attention à l’épreuve, y compris lorsqu’elles sont fatiguées. Cette recherche permettra de fournir de l’information dans le cadre d’essais cliniques de thérapies personnalisées pour aider à atténuer les problèmes cognitifs des personnes atteintes de lupus.

Titre du projet : Caractérisation de nouveaux ligands glyco-immunitaires comme régulateurs de l’arthrite inflammatoire

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 20,000 $
2e année : 20,000 $
3e année : 20,000 $

Résumé du projet :

Les sucres cellulaires et la polyarthrite rhumatoïde

Toutes les cellules de notre corps sont recouvertes de diverses molécules de sucre. Les cellules de notre système immunitaire peuvent « goûter » ces sucres. Les cellules de sucre sont reconnues pour être complexes, ce qui fait qu’il est difficile de prédire exactement comment certains types précis de molécules de sucre affecteront notre système immunitaire lorsqu’il est en santé et lorsqu’il est malade. Sous la supervision de Simon Wisnovsky, Ph. D., John Daly, Ph. D. utilisera des techniques novatrices de génétique cellulaire pour étudier la façon dont une protéine impliquée dans la polyarthrite rhumatoïde interagit avec des sucres précis. Ces informations pourraient permettre la découverte de nouveaux médicaments pour aider à rétablir une fonction immunitaire adéquate dans ces cas de maladies inflammatoires.

Titre du projet : BLR-200, une nouvelle thérapie peptidique : Une stratégie améliorée pour traiter la sclérodermie

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 20,000 $
2e année : 20,000 $
3e année : 20,000 $

Résumé du projet :

Mise à l’essai d’une nouvelle thérapie contre la sclérodermie

La sclérodermie est une forme incurable d’arthrite inflammatoire dont les options de traitement sont limitées et qui peut causer la formation de tissus ressemblant à des cicatrices sur la peau et parfois d’autres organes (fibrose). Une nouvelle thérapie basée sur les peptides, appelée BLR-200, a montré des résultats prometteurs en laboratoire. Sous la supervision de Andrew Leask, Ph. D., John Nguyen, Ph. D., étudiera si la BLR-200 peut bloquer ou inverser la fibrose cutanée expérimentale de la peau chez un modèle de souris ainsi que son fonctionnement. Si la thérapie est un succès, elle jettera les bases d’essais cliniques d’un possible nouveau traitement qui change les vies.

Titre du projet : TRAF1, une nouvelle cible thérapeutique pour le traitement de l’arthrite psoriasique

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 20,000 $
2e année : 20,000 $

Résumé du projet :

Une nouvelle cible thérapeutique pour l’arthrite psoriasique

L’arthrite psoriasique est une forme d’arthrite inflammatoire dont les options de traitement sont limitées. L’accumulation de cellules immunitaires, comme les cellules T, dans les articulations, entraîne de la douleur dans l’articulation et l’endommage. Une protéine appelée TRAF1 est essentielle au fonctionnement des cellules T dans l’inflammation. Sous la supervision du Dr Vinod Chandran et de Ali Abdul Sater, Ph. D., Navita Sharma, Ph. D., étudiera les TRAF1 dans les cellules immunitaires du sang et des liquides d’articulations des personnes atteintes d’arthrite psoriasique ainsi que dans des modèles de souris de la maladie pour voir si une réduction de ses niveaux peut inverser ou prévenir l’arthrite psoriasique. Cette étude pourrait éventuellement déboucher sur de nouveaux traitements utilisant le blocage des TRAF1.

Titre du projet : Le rôle des exosomes dans la pathogénie de la spondylarthrite ankylosante

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 20,000 $
2e année : 20,000 $
3e année : 20,000 $

Résumé du projet :

En apprendre davantage sur ce qui cause la spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante est un type d’arthrite inflammatoire douloureux qui touche principalement la colonne et qui se manifeste souvent chez les jeunes personnes. Les causes de cette maladie ne sont pas complètement comprises et les traitements actuels sont limités. Sous la supervision du Dr Robert Inman, Fataneh Tavasolian, Ph. D., étudiera le rôle de minuscules particules qui portent les messages moléculaires entre les cellules (exosomes) dans la régulation des cellules immunitaires pour cette maladie. Cela nous éclairera davantage sur les causes de la spondylarthrite ankylosante et pourrait servir à améliorer les diagnostics et les traitements.
 

Titre du projet : Comparer les effets de l’éducation et de l’exercice aux interventions chirurgicales : Une étude observationnelle appariée effectuée auprès de Canadiens atteints d’arthrose du genou ou de la hanche

Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :

1re année : 25,000 $
2e année : 25,000 $

Résumé du projet :

Comparer l’éducation et l’exercice aux interventions chirurgicales pour les Canadiens atteints d’arthrose

Les délais d’attente pour des arthroplasties dues à l’arthrose sont un grave problème partout au Canada. Les programmes éducatifs et d’exercice représentent une option d’approche potentielle à la gestion de la maladie. Cependant, aucune donnée comparant ces programmes aux interventions chirurgicales n’est disponible. Sous la supervision du Anthony Perruccio, Ph.D. et du Dr Michael Zywiel, James Young, Ph. D., examinera les données de nombreux patients qui ont participé à un programme d’exercice ou un programme éducatif ou qui ont subi une intervention chirurgicale afin de repérer des sous-groupes de patients qui pourraient profiter davantage d’un traitement plutôt que de l’autre. Cela éclairera directement les décisions relatives aux soins pour les Canadiens atteints d’arthrose.

Titre du projet : Faire progresser les analyses coût-efficacité en matière d’arthrose : Élaboration d’un indice de la qualité de vie liée à la santé fondé sur les préférences

Investissements annuels :
1re année : 124,942 $
2e année : 124,780 $
3e année : 125,000 $

Résumé du projet :

Un nouvel indicateur de la qualité de vie pour l’arthrose

Les nouvelles thérapies peuvent présenter de nombreux avantages pour la santé et la qualité de vie des personnes atteintes d’arthrose. Toutefois, il est souvent difficile de décider quels traitements contre l’arthrose devraient être approuvés et bénéficier d’un financement public. Dre Ayse Kuspinar collaborera avec des personnes atteintes d’arthrose pour rédiger un nouveau questionnaire sur la qualité de vie conçu spécifiquement pour les personnes atteintes d’arthrose. Cet outil sera unique en raison de sa nature axée sur le patient et sa création en partenariat avec les personnes atteintes d’arthrose. Le nouveau questionnaire aidera les décideurs, les chercheurs et les cliniciens à déterminer quels traitements sont les plus utiles et rentables.

Titre du projet : Tous les types de sclérodermie systémique (ScS) précoce ne sont pas identiques : Déchiffrer les mécanismes moléculaires derrière la ScS galopante

Investissements annuels :
1re année : 124, 500 $
2e année : 124, 500 $
3e année : 118, 000 $

Résumé du projet :

Prédire la gravité de la sclérodermie

La sclérodermie est un type d’arthrite inflammatoire (AI) rare, mais mortel, qui peut progresser rapidement chez certaines personnes et lentement chez d’autres. Bien que les deux scénarios puissent mener à de graves complications, les personnes chez qui la progression est rapide ont un taux de mortalité rivalisant avec les types de cancer les plus agressifs. Les dommages à l’ADN peuvent entraîner de l’inflammation chez les personnes atteintes d’arthrite innflammatoireAI, inflammation pouvant être accrue chez les personnes dont la sclérodermie évolue rapidement. Dr Mohamed Osman étudiera les signaux des dommages à l’ADN afin de prédire quelles personnes atteintes de sclérodermie verront leur état s’aggraver. À l’avenir, ce projet pourrait déboucher sur une manière simple de prédire le comportement de la sclérodermie chez différentes personnes et aider à la création d’approches personnalisées pour traiter la maladie.

Titre du projet : Évaluer la prédictibilité des déterminants cérébraux et psychométriques afin d’optimiser le traitement de la lombalgie chronique

Investissements annuels :
1re année : 125,000 $
2e année : 125,000 $
3e année : 125,000 $

Résumé du projet :

L’imagerie du cerveau pour personnaliser le traitement de la douleur arthritique

La douleur est une caractéristique commune aux nombreuses formes d’arthrite. Bien que le centre de contrôle de la douleur soit le cerveau, la plupart des approches thérapeutiques se concentrent encore sur les articulations. La recherche de Pascal Tétreault, Ph. D. changera le point de vue pour passer de l’emplacement initial de la douleur arthritique – les articulations – au principal moteur de la sensation de douleur – le cerveau. À l’aide d’approches modernes d’imagerie rapide et non invasives, il espère repérer les caractéristiques uniques de la structure et de la fonction du cerveau qui sont présentes uniquement chez les patients répondant à un traitement donné. Sur la base de la présence ou de l’absence des mesures présentées dans cette recherche, les cliniciens seront ensuite en mesure de personnaliser un traitement de soulagement de la douleur pour un patient précis afin d’en optimiser les résultats.
 

Titre du projet : Imagerie du parcours du développement de la douleur chez les personnes atteintes d’arthrose du genou post-ménopausique

Investissements annuels :
1re année : 125,000 $
2e année : 125,000 $
3e année : 125,000 $

Résumé du projet :

Obtenir une image complète de la douleur du genou chez les femmes en postménopause

Les femmes en postménopause perdent des os et des muscles en raison de la baisse des niveaux d’estrogènes. Les femmes âgées sont aussi à risque de développer l’arthrose du genou, qui peut être douloureuse et débilitante. Toutefois, peu de recherches ont été menées sur les liens entre la perte d’estrogène, la douleur du genou et l’arthrite en se concentrant spécifiquement sur les femmes en postménopause. Andy Kin On Wong, Ph. D. utilisera l’imagerie médicale pour visualiser les os et le gras autour du genou des femmes en postménopause pour étudier comment la perte d’estrogène peut entraîner une accumulation de gras et à de l’inflammation, ses conséquences sur les lésions osseuses et comment cela se traduit en douleur. Cette recherche approfondira notre compréhension des modèles de lésions osseuses au genou et nous permettra de comprendre comment traiter la douleur liée à l’arthrose du genou.
 

Titre du projet : L’étude TRACER : Transition vers l’âge adulte grâce au mentorat et l’autonomisation en rhumatologie – une étude de faisabilité randomisée et contrôlée
 

Investissements annuels :
1re année : 111 269 $
2e année : 117 479 $
3e année : 119 741 $

Résumé du projet :

Responsabilisation des jeunes atteints d’arthrite inflammatoire

Les jeunes atteints d’arthrite inflammatoire (AI) ou de maladies connexes ont des problèmes de santé à long terme dans la vie adulte. Vers l’âge de 18 ans, ces jeunes doivent passer des soins pédiatriques aux soins de rhumatologie pour adultes. Cette transition survient à un moment où il y a des changements rapides de leurs corps, de leurs amitiés, de leurs relations en éducation et des facteurs stressants. Dre Michelle Batthish mènera une étude pilote pour répondre aux besoins spécifiques de ces jeunes à l’aide d’un programme de mentorat de transition. Un physiothérapeute et un travailleur social spécialement formés travailleront en ligne avec les jeunes afin de discuter de leur bien-être physique, mental et social dans le contexte de la gestion de leur maladie. S’il est couronné de succès, le programme de mentorat de transition sera évalué dans le cadre d’une étude à grande échelle au Canada.
 

Titre du projet : Co-conception d’une intervention axée sur la personne afin de promouvoir l’exercice et l’activité physique auprès des personnes d’origine sud-asiatique après une arthroplastie complète du genou.

Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $

Résumé du projet :

Promouvoir l’exercice auprès des personnes d’origine sud-asiatique après une arthroplastie.

Après une réadaptation initiale suivant une arthroplastie du genou nécessaire en raison de l’arthrose, les personnes sont encouragées à rester actives par elles-mêmes afin d’améliorer les résultats de l’opération. Cela peut être particulièrement important pour les personnes d’origine sud-asiatique qui font souvent peu d’activités physiques, qui ont souvent d’autres maladies chroniques et davantage de douleur avant l’arthroplastie du genou. Malgré cela, les niveaux d’exercice et de satisfaction par rapport à la nouvelle articulation demeurent faible pour beaucoup d’entre elles. Stirling Bryan co-concevra et testera un programme d’exercice créé avec et pour les personnes d’origine sud-asiatique qui ont subi une arthroplastie du genou au moins deux mois auparavant. Ce programme pourrait déboucher sur une amélioration des résultats en matière de santé et de qualité de vie pour cette population ayant des besoins uniques.
 

Titre du projet : Stratégies collaboratives afin de soutenir le diagnostic précoce et la gestion de l’arthrose centrée sur la personne

Investissements annuels :
1re année : 114 550 $
2e année : 116 137 $
3e année : 114 813 $

Résumé du projet :

Améliorer les soins de l’arthrose pour les femmes canadiennes

L’arthrose est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes et elle peut aussi être plus grave. Pourtant, les diagnostics ou les traitements sont moins fréquents chez les femmes que chez les hommes, particulièrement les femmes de couleur ou les femmes ayant un faible niveau d’éducation ou de revenu. Par conséquent, de nombreuses femmes subissent inutilement une aggravation de la douleur et une invalidité liées à l’arthrose. Anna Gagliardi collaborera avec des femmes affectées et d’autres intervenants (p. ex. : cliniciens, décideurs, organisations communautaires) afin de cerner des stratégies qui ont amélioré les soins de l’arthrose ailleurs (p. ex. : politiques, lignes directrices, outils éducatifs). Elle cherchera également trouver les stratégies qui amélioreront davantage les soins de l’arthrose pour les diverses femmes canadiennes. La mise en œuvre de ces stratégies pourrait mener à des diagnostics et des traitements encore plus précoces pour toutes les femmes atteintes d’arthrose.
 

Titre du projet : Créer le bon microenvironment : Inhibition de la protéolyse de la PRG4 ou lubricine dérivée de la tryptase des mastocytes

Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet :

Trouver de nouvelles approches pour traiter l’arthrose

Des millions de Canadiens vivent avec la douleur de l’arthrose. L’arthrose est incurable, d’où l’urgence de mieux comprendre la maladie et de mettre au point de nouveaux traitements. Une cellule immunitaire spécialisée (un mastocyte) relâche des substances qui contribuent à l’inflammation, à la douleur et à la destruction de la membrane synoviale liées à l’arthrose. Elle désactive également une protéine responsable de la lubrification de l’articulation qui joue un rôle fondamental dans la santé de celle-ci. Roman Kraetz explorera l’interaction entre ces éléments chez un modèle de souris atteinte d’arthrose post-traumatique et dans des échantillons de tissu humain, afin de vérifier si les médicaments qui désactivent ce processus (y compris les antihistaminiques) pourraient prévenir la progression de l’arthrose. Cette recherche pourrait déboucher sur une nouvelle approche de traitement très attendue.
 

Titre du projet : Dérèglement de la formation de pièges à neutrophiles extracellulaires dans la polyarthrite rhumatoïde

Investissements annuels :
1re année : 119 100 $
2e année : 119 450 $
3e année : 119 850 $

Résumé du projet :

Le rôle des neutrophiles dans le développement de la polyarthrite rhumatoïde

Personne ne comprend complètement pourquoi certaines personnes sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde (PR) et d’autres non, même si ces dernières présentent des risques élevés. Avant que ne commence la PR, le corps développe des anticorps qui luttent contre certaines de ses propres protéines, ce qui peut être détecté comme marqueur pour prédire un risque élevé de maladie future. La source de ces protéines est toujours inconnue. Mais les chercheurs ont constaté que les globules blancs, appelés neutrophiles, relâchent ces types de protéines comme mécanisme de défense immunitaire. Le Dr Liam O’Neil étudiera les neutrophiles et les protéines de personnes atteintes de PR ainsi que de personnes en bonne santé ayant les anticorps associés à cette maladie afin de mieux comprendre comment elle se développe. Cela pourrait éventuellement déboucher sur de nouvelles approches de traitement de cette maladie dévastatrice.
 

Titre du projet : Le récepteur FcgRI, cible thérapeutique potentielle pour lutter contre l’arthrite inflammatoire

Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet :

Une nouvelle manière de bloquer les dommages aux articulations causés par l’arthrite inflammatoire

Bien qu’au cours des 25 dernières années, des progrès spectaculaires ont été réalisés dans la gestion de l’arthrite, il existe toujours un besoin urgent d’un médicament simple qui peut ralentir les dommages aux articulations et aux organes internes causés par les cellules immunitaires qui les attaquent et déclenchent l’inflammation. Bloquer une protéine réceptrice située à la surface des cellules immunitaires actives, appelées neutrophiles, pourrait prévenir l’inflammation et les dommages aux tissus. Marc Pouliot, Ph. D., étudiera en profondeur le fonctionnement de ce récepteur et la manière de les exploiter comme nouvelle cible thérapeutique pour lutter contre l’arthrite inflammatoire (AI). Cette recherche pourrait déboucher sur de nouveaux traitements et une amélioration de la qualité de vie pour les personnes atteintes d’AI.
 

Titre du projet : Évaluer les résultats d’arthroplasties totales dans les populations immigrantes en Ontario

Investissements annuels :
1re année : 74 413 $
2e année : 91 134 $

Résumé du projet :

Les expériences des immigrants avec les arthroplasties

Malgré le fait que les immigrants comptent pour 20 % de la population du Canada et qu’ils ont de forts risques d’être atteints d’arthrite grave, on en sait peu sur le parcours qu’ils affrontent lorsqu’ils gèrent l’arthrite en stade final avec une arthroplastie. Pour les immigrants, s’orienter dans le système de santé est marqué par de nombreux défis uniques. Le Dr Bheeshma Ravi étudiera si les nouveaux Canadiens atteints d’arthrite vivent une expérience différente en matière de délais d’attente pour une arthroplastie, de complications et d’utilisation des soins de santé après une intervention chirurgicale. Cette recherche pourrait ensuite éclairer les changements aux politiques de santé afin de réduire les inégalités du système de santé, d’améliorer l’accès aux soins et d’obtenir les meilleurs résultats en matière de santé pour tous.
 

Titre du projet : Décryptage d’une nouvelle mutation du syndrome auto-inflammatoire : Le rôle du gène CDC42 dans la régulation de l’inflammasome

Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet :

Étude d’un nouveau syndrome inflammatoire infantile

Les syndromes inflammatoires infantiles appelés maladies monogéniques auto-inflammatoires entraînent des complications graves qui durent toute la vie et qui peuvent être mortelles. Ces maladies sont causées par des mutations génétiques simples et sont associées à une inflammation généralisée qui endommage les articulations (arthrite), la peau et les organes internes. Récemment, il a été découvert qu’une nouvelle mutation d’un gène (CDC42) causait une grave inflammation chez les enfants. Le Dr Robert Rottapel étudiera comment cette mutation affecte le système immunitaire et comment elle fonctionne dans les cellules, chez les souris et dans des échantillons de tissus humains. Cette recherche pourrait aider à découvrir de nouveaux traitements optimaux pour les enfants atteints d’une maladie monogénique auto-inflammatoire déclenchée par cette mutation récemment découverte.
 

Titre du projet : Imagerie faciale tridimensionnelle comparée à l’IRM pour l’AJI associé à l’ATM : Faciliter l’accès et créer une méthode plus conviviale pour les patients

Investissements annuels :
1re année : 98 925 $
2e année : 106 281 $
3e année : 107 312 $

Résumé du projet :

Utiliser les images 3D pour diagnostiquer l’arthrite juvénile dans la mâchoire

L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) est souvent affectée dans les cas d’arthrite juvénile, ce qui peut entraîner des déformations faciales ou dentaires et affecter la parole et l’alimentation. La norme pour le diagnostic est l’imagerie par résonance magnétique (IRM) répétée, mais le diagnostic précoce est complexe et présente de nombreux défis, notamment le besoin d’une sédation pour les jeunes enfants. La méthode par photographie 3D s’est avérée fiable et non invasive pour évaluer les déformations chez les enfants présentant d’autres diagnostics. La Dre Marinka Twilt étudiera si l’imagerie faciale 3D peut minimiser le besoin de recourir à l’IRM pour accélérer les diagnostics chez les enfants atteints d’arthrite de l’ATM. Cette méthode pourrait aussi être utilisée pour le dépistage des problèmes à l’ATM avant l’apparition des symptômes.

Titre du projet : Étudier le rôle des métabolites bactériens dans la polarisation des monocytes/macrophages dans les cas d’arthrose du genou

Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet :

Le chaînon manquant entre les bactéries intestinales et l’inflammation de l’arthrose

Ce que nous mangeons peut affecter les types de bactéries présentes dans notre intestin, ce qui se répercute sur notre santé générale. Toutefois, nous ne savons toujours pas si les substances que relâchent ces bactéries dans l’intestin peuvent affecter l’arthrose. Sowmya Viswanathan fait un lien entre les bactéries intestinales et l’activation des cellules immunitaires associées à une douleur et une rigidité accrues des articulations touchées par l’arthrose. Elle étudiera les répercussions des « bonnes » et des « mauvaises » substances bactériennes sur les cellules immunitaires activées dans les genoux humains et évaluera si alimenter des souris avec de « mauvaises » bactéries intestinales peut les protéger contre l’arthrite. Cette étude pourrait mettre en lumière une manière d’utiliser l’alimentation pour combattre l’inflammation et améliorer la gestion de l’arthrose.
 

Titre du projet : Avancer vers l’équité en matière de réadaptation après une arthroplastie de la hanche ou du genou : Une étude de faisabilité pour tester la mise en place de trousses d’indicateurs de qualité en ligne.

Annual commitments:
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $

Résumé du projet :

Utiliser les trousses en ligne pour améliorer les soins de réadaptation après une arthroplastie

Des soins de réadaptation en temps opportun, équitables et de bonne qualité ne sont pas toujours accessibles à tous après une arthroplastie. Bien qu’une arthroplastie puisse être couronnée de succès dans les cas d’arthrose, certaines personnes éprouvent toujours une douleur importante et de la difficulté dans leurs activités quotidiennes plus d’un an après et les soins de réadaptation jouent un rôle important dans le rétablissement. Marie Westby a créé des trousses en ligne pour les patients et les cliniciens afin d’évaluer les indicateurs de qualité (IQ) qui reflètent les normes des soins de réadaptation après une arthroplastie de la hanche ou du genou, y compris la douleur arthritique, la fonction et la qualité de vie. Elle testera maintenant dans deux emplacements cliniques s’il est possible de les utiliser. Davantage de recherche et de mise en œuvre pourraient déboucher sur une amélioration des soins post-chirurgicaux et des résultats.
 

Titre du projet : Mesures d’imagerie de la mécanique du cartilage

Investissements annuels :
1re année : 119 750 $
2e année : 118 875 $
3e année : 119 150 $

Résumé du projet :

Imagerie médicale de la charge excessive du cartilage qui cause l’arthrose

Actuellement, nous ne pouvons pas mesurer la charge du cartilage (un tissu mou qui recouvre les os dans des articulations comme le genou et la hanche) chez les personnes vivantes. Cela est important, car le traitement et la prévention de l’arthrose – une maladie des articulations fréquente, douloureuse et débilitante – pourraient être améliorés si nous en savions davantage sur la charge des articulations. David Wilson étudiera comment optimiser l’utilisation des mesures d’imagerie par résonnance magnétique (IRM) pour évaluer la charge du cartilage. Il utilisera un scanneur spécial qui permettra aux patients d’obtenir des images de leurs genoux en position debout. Le résultat final sera un outil qui pourrait aider à mettre au point de nouvelles approches de prévention et de traitement de l’arthrose.
 

Titre du projet : Mise au point des inhibiteurs de la DRAK2 comme nouvelle classe de réactifs modificateurs de la maladie pour traiter la polyarthrite rhumatoïde

Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet :

Mise à l’essai d’un nouveau médicament pour traiter la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune. Les traitements actuels se concentrent sur la gestion de l’inflammation de l’articulation, mais des médicaments sécuritaires et efficaces pouvant moduler davantage le système immunitaire sont requis.

Jiangping Wu a découvert un nouveau médicament capable de moduler le système immunitaire en bloquant une protéine appelée DRAK2 et il a démontré que ce médicament peut traiter la PR chez des modèles animaux, sans effets secondaires apparents.

Il terminera maintenant les études d’efficacité et de sécurité du médicament sur des modèles de souris qui imitent la PR afin de faire progresser le médicament jusqu’aux essais cliniques et il améliorera la formulation du médicament. Cette recherche pourrait mener à un nouveau traitement de la PR avec de moins grands effets secondaires que ceux qu’engendrent les thérapies ciblées actuellement offertes.
 

Titre du project: Les inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale comme facteur de risque d’infections graves chez les femmes enceintes atteintes de maladies inflammatoires chroniques et leurs enfants : une étude de cohorte menée au sein de la population

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $
3^e année: 10 500 $

Résumé du projet: Questions sur l’arthrite inflammatoire : « Mon médicament peut-il nuire à ma grossesse? À mon bébé? 

Les maladies inflammatoires chroniques telles que l’arthrite inflammatoire (AI) touchent principalement les femmes en âge de procréer. Il est également fréquent qu’une poussée d’AI surgisse pendant la grossesse, ce qui nécessite l’utilisation de médicaments biologiques comme les inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (TNFi) pour gérer la maladie. En raison de leurs effets sur le système immunitaire, les médicaments inhibiteurs du TNF peuvent augmenter le risque d’infections graves chez les personnes non enceintes, mais les risques pendant la grossesse (et les risques transmis aux nouveau-nés) sont inconnus. Sous la supervision de la Dre Évelyne Vinet, Leah Flatman évaluera une vaste base de données de dossiers médicaux afin de répondre à cette question. Cela fournira des données essentielles pour contribuer à l’élaboration de lignes directrices sur les meilleures pratiques pour conseiller les patients et équilibrer les risques et les avantages des médicaments inhibiteurs du TNF pendant la grossesse.

Titre du project: Comprendre les mécanismes de douleur au genou : Une étude longitudinale menée au sein de la population auprès de femmes postménopausées

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $

Résumé du projet : Les hormones ont-elles des répercussions sur la santé osseuse et la douleur au genou des femmes?

L’arthrose du genou est l’une des maladies les plus fréquemment diagnostiquées chez les femmes ménopausées et constitue une des principales causes de douleur à long terme. Mais la façon dont l’arthrose du genou et la douleur du genou se développent chez les femmes postménopausées reste inconnue, y compris le rôle potentiel des hormones et de la densité osseuse anormale. Sous la supervision de Jennifer Brooks, Ph. D., et d’Andy Kin On Wong, Ph. D., Emily Ha analysera les relations entre les niveaux d’œstrogène, l’ostéodensitométrie du genou et la douleur du genou chez 20 000 femmes postménopausées atteintes ou non d’arthrose du genou. Les résultats pourraient permettre d’élaborer des stratégies de traitement adaptées aux femmes postménopausées afin d’améliorer et de maintenir la santé des os et des articulations du genou.

Titre du projet: Étude sur le rôle des stéroïdes anabolisants sur les disques intervertébraux

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $
3^e année: 10 500 $

Résumé du projet: Le rôle de la testostérone dans le traitement des douleurs lombaires

Les douleurs lombaires sont une cause courante d’invalidité dans le monde entier. Bien que les causes des douleurs lombaires soient complexes, elles sont souvent associées à la dégénérescence des disques intervertébraux et à l’arthrose de la colonne vertébrale. Malgré leurs répercussions sur la qualité de vie, il n’existe aucun traitement modificateur de la dégénérescence des disques intervertébraux. Il est intéressant de noter que l’injection de testostérone et d’hormone de croissance dans les disques intervertébraux peut réduire les douleurs lombaires, mais la biologie qui sous-tend ce phénomène est inconnue. Sous la supervision de Cheryle Séguin, Ph. D., et du Dr Andrew Leung, Jeffrey Hutchinson caractérisera les effets biologiques de ces deux hormones sur les disques intervertébraux dans des modèles cellulaires et animaux de laboratoire. Cette recherche permettra d’identifier le rôle des stéroïdes et des hormones de croissance dans les disques intervertébraux et de déterminer leur potentiel en tant que nouvelles thérapies pour lutter contre la dégénérescence des disques intervertébraux.

Titre du projet: Essai clinique randomisé Stop OsteoARthitis (SOAR), une étude de validation : Pouvons-nous atténuer un facteur de risque clé pour l’arthrose après une blessure sportive au genou?

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $
3^e année: 10 500 $

Résumé du projet: S’élever au-dessus de l’arthrose après une blessure sportive au genou

Il n’existe aucun moyen de guérir l’arthrose. Pour réduire le fardeau causé par la douleur et les perturbations de la vie causées par l’arthrose au Canada et ailleurs, nous devons la prévenir. Les personnes qui ont subi une blessure sportive au genou courent davantage de risques d’être atteint d’arthrose à un jeune âge. Sous la supervision de Jackie Whittaker, Ph. D., Justin Losciale vérifiera, dans le cadre d’un essai clinique, si un nouveau programme d’exercices virtuel guidé par un physiothérapeute, appelé Stop OsteoARthritis (SOAR), peut améliorer la force du genou et réduire la douleur au genou chez les adolescents et les jeunes adultes ayant subi une blessure sportive au genou. Le programme encourage le développement de compétences de prise en charge personnelle à long terme et constitue un moyen efficace pour les personnes blessées de prendre en charge la santé de leur genou — et de trouver les meilleurs moyens de prévenir l’arthrose.

Titre du projet: Développement d’une nanoplateforme pour les antagonistes peptides de l’ETA et de la BKB1 dédiée au traitement à long terme de l’arthrose

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $
3^e année: 10 500 $

Résumé du projet: Utilisation de la nanotechnologie pour un nouveau traitement de l’arthrose

Développer de nouveaux médicaments efficaces pour la gestion de la douleur et la préservation des articulations dans les cas d’arthrose est un défi de taille. Le cartilage articulaire étant un tissu conjonctif dépourvu de vaisseaux sanguins, il est difficile de faire parvenir les médicaments là où ils doivent agir. Sous la supervision de la Dre Florina Moldovan et de V. Gaëlle Roullin, Ph. D., Seng Manivong travaillera au développement d’un nouveau traitement médicamenteux et d’un nouveau système d’administration pour le traitement des articulations arthritiques, basés sur l’incorporation de médicaments ciblés dans un nanogel » qui pourra être injecté et qui pénétrera plus facilement dans le cartilage. Cette recherche utilisera des modèles précliniques en laboratoire pour commencer à tester l’innocuité et l’efficacité du traitement, le positionnant pour de futurs tests cliniques et son développement s’il est couronné de succès.

Titre du projet: Étude longitudinale des modifications des os et des cartilages après une blessure aiguë au LCA

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $
3^e année: 10 500 $

Résumé du projet: L’imagerie des premiers changements post-blessure du genou qui mènent à l’arthrose

Actuellement, l’arthrose n’est détectée qu’après l’apparition de dommages irréversibles à l’articulation. Les causes de l’arthrose ne sont pas bien comprises, mais des études antérieures ont montré que les personnes qui se blessent au ligament croisé antérieur (LCA) du genou sont plus susceptibles de développer une arthrose du genou. Sous la supervision de Steven Boyd, Ph. D., Nathan Neeteson étudiera de jeunes hommes et femmes, en bonne santé, qui se sont récemment blessés au ligament croisé antérieur. Il utilisera des technologies d’imagerie médicale de pointe pour évaluer l’évolution de l’os et du cartilage du genou blessé au cours des trois premières années suivant la blessure. Cette recherche permettra de déterminer comment une blessure du LCA modifie l’os et le cartilage du genou au fil du temps et comment détecter ces changements à un stade précoce. Cela pourrait éventuellement aider les chercheurs et les médecins à identifier des options ciblées de traitement et de prévention de l’arthrose post- traumatique du genou.

Titre du projet: Arthroplastie totale : Outils pour une prise de décision s’appuyant sur des faits afin d’améliorer la pertinence

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $

Résumé du projet: Approche centrée sur le patient au moment de prendre la décision de procéder à une arthroplastie

La plupart des arthroplasties de la hanche et du genou sont pratiquées afin d’aider les gens à gérer leur arthrose. Près de la moitié des adultes qui subissent une arthroplastie de la hanche ou du genou ne sont pas nécessairement des candidats aptes, et jusqu’à 30 % ne sont pas satisfaits après l’intervention chirurgicale. Les professionnels de la santé évaluent souvent la pertinence, mais on sait peu de choses sur la manière dont ils peuvent aider davantage leurs patients dans la prise de décision afin de gérer leurs attentes et d’améliorer leur satisfaction. Sous la supervision de Dawn Stacey, Ph. D., et de Stéphane Poitras, Ph. D., Lissa Pacheco-Brousseau étudiera les répercussions de l’utilisation d’une approche centrée sur le patient qui met l’accent sur les priorités et les préférences éclairées ce de dernier lors de l’évaluation de l’aptitude des adultes à subir une arthroplastie. Le succès d’une telle approche pourrait aider les professionnels de la santé à orienter les patients vers les ressources appropriées, à les faire participer de manière significative au processus décisionnel et, en fin de compte, à réduire les listes d’attente pour les interventions chirurgicales.

Titre du projet: Utilisation du séquençage d’ARN à noyau unique pour identifier des sous-ensembles de cellules et des distincts dans la synovie de l’arthrose radiographique du genou aux stades précoce et avancé

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $
3^e année: 10 500 $

Résumé du projet: Démêler la complexité cellulaire de l’arthrose

L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante. Elle cause de la douleur et réduit la qualité de vie. Cependant, les traitements font défaut en raison de la complexité de la maladie et de notre incompréhension totale de son évolution. De nombreux tissus contribuent à l’arthrose, notamment la synovie (le tissu qui entoure l’articulation). Sous la supervision de Mohit Kapoor, Ph. D., Kabriya Thavaratnam utilisera une technologie de pointe appelée séquençage d’ARN à noyau unique (sNuc-seq) pour étudier des groupes de cellules uniques dans des échantillons de synovie provenant de personnes souffrant d’arthrose du genou à un stade précoce ou avancé. Des modèles de laboratoire seront utilisés pour étudier la manière dont les cellules déterminent la progression de l’arthrose. Il s’agit de l’une des premières études portant sur des groupes de cellules uniques, des populations cellulaires rares dans la synovie par sNuc-seq, et elle a le potentiel d’informer le développement de nouvelles thérapies ciblées pour modifier l’évolution de cette maladie complexe.

Titre du projet: Évaluation des considérations d’équité dans le traitement des patients atteints d’arthrite inflammatoire (ACCESS)

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $
3^e année: 10 500 $

Résumé du projet: Les différences dans la santé des patients atteints d’arthrite inflammatoire : Sont-elles évitables?

Les personnes atteintes d’arthrite inflammatoire doivent souvent suivre un traitement à vie et accéder régulièrement aux soins. Nous savons que ces personnes peuvent avoir des résultats différents en matière de santé et que nombre de ces différences sont évitables. Pour résoudre ce problème, nous devons comprendre quels sont les facteurs de risque pour les patients atteints d'arthrite inflammatoire lorsqu’ils accèdent aux soins. Sous la supervision de Mary De Vera, Ph. D., et de Mark Harrison, Ph. D., Megan Thomas examinera les dossiers de santé des patients atteints d’arthrite inflammatoire en Colombie-Britannique afin de déterminer les liens entre l’accès aux soins et les facteurs liés aux patients (p. ex. : revenu, sexe, âge, lieu de résidence, statut d’immigrant). En comprenant les facteurs de risque liés aux difficultés d’accès aux soins de l’arthrite inflammatoire, les chercheurs espèrent élaborer des stratégies pour commencer à améliorer cet accès et, en fin de compte, les résultats pour les patients.

Titre du projet: Soins de santé primaires dans le cadre d’une approche d’équipe pour gérer la lombalgie chronique

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 9 500 $

Résumé du projet: Faire équipe pour gérer la lombalgie chronique

La lombalgie chronique (qui dure plus de trois mois) est fréquente chez les personnes atteintes d’arthrite, en particulier celles qui vivent avec la spondylarthrite ankylosante, l’arthrite psoriasique et parfois l’arthrose. Elle contribue à l’invalidité, à la diminution de la qualité de vie et à la détresse émotionnelle. Sous la supervision de Jordan Miller, Ph. D., Kyle Vader étudiera les expériences des personnes souffrant de lombalgie chronique et des fournisseurs de soins de santé dans le cadre d’une approche d’équipe des soins de santé primaires dirigée par un physiothérapeute. Cette recherche alimentera les travaux futurs visant à améliorer la prestation des soins de santé primaires aux personnes atteintes d’arthrite et la gestion de la lombalgie chronique.

Titre du projet: Des cellules souches aux cellules immunitaires matures : Transmission des défauts dans les cas de polyarthrite rhumatoïde

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 20 000 $
2^e année: 20 000 $
3^e année: 20 000 $

Résumé du projet: Les cellules souches immunitaires précoces portent et transmettent des défauts lors de leur développement en cellules immunitaires matures à l’origine de la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune dans laquelle les tissus de l’organisme sont attaqués par erreur par leurs propres cellules immunitaires. La PR provoque une inflammation chronique des articulations et peut endommager d’autres organes, ce qui diminue la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes et raccourcit leur espérance de vie. Même avec des traitements anti-inflammatoires, l’état de certaines personnes atteintes de PR ne s’améliore pas. Il est donc essentiel de comprendre la façon dont le corps régule l’inflammation dans la PR afin de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques. Sous la supervision de David Langlais, Ph. D., Mathieu Mancini, Ph. D. étudiera comment les défauts génétiques et moléculaires peuvent être transmis aux cellules immunitaires lors de leur développement à partir de cellules souches, et comment ces cellules précurseures sont recâblées et dysfonctionnelles chez les personnes atteintes de PR. L’identification et la compréhension de ces défauts pourraient expliquer comment des cellules immunitaires défectueuses déclenchent une inflammation chronique dans la PR et comment nous pourrions être en mesure de l’arrêter de manière thérapeutique.

Titre du project: Dégénérescence précoce des articulations : Un modèle mécaniste de l’interaction entre la morphologie et la physiologie du genou et la pression exercée sur ce dernier

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 20 000 $
2^e année: 20 000 $
3^e année: 20 000 $

Résumé du projet: Évaluation du risque d’arthrose précoce

L’arthrose du genou est la forme d’arthrite la plus courante et est liée à une douleur et à une incapacité croissantes. Bien que de nombreux traitements (comme l’intervention chirurgicale) s’attaquent à ces problèmes, ils sont souvent mis en œuvre seulement après que la maladie a créé des dommages articulaires irréversibles. On connaît mal l’arthrose précoce et les moyens de prévenir l’aggravation de la maladie. Sous la supervision de Monica Maly, Ph. D., Kendall Marriott, Ph. D., développera une nouvelle approche pour dépister l’arthrose précoce en explorant les expériences des personnes présentant une douleur émergente au genou, des changements précoces dans la forme de l’os du genou, les mouvements du genou pendant la marche, l’inflammation et d’autres facteurs afin de créer un profil de risque complet d’arthrose précoce. Ce profil de risque pourrait aider les cliniciens à identifier les personnes risquant d’être atteintes d’arthrose du genou qui pourraient bénéficier d’une mise en œuvre précoce du traitement pour prévenir ou ralentir l’apparition et la progression de la maladie.

Titre du projet: Améliorer notre compréhension des mécanismes de la douleur chez les personnes atteintes de l’arthrose du genou

Investissement annuel
1re année : 124 989 $
2e année : 124 950 $
3e année : 125 000 $

Résumé du projet
Qu’est-ce qui cause une intensification de la douleur chez les personnes atteintes d’arthrose du genou?

La douleur et les limitations associées à l’arthrose sont parmi les problèmes de santé les plus courants et les plus invalidants. Le genou est une articulation souvent affectée par l’arthrose. Cerner les diverses causes de la douleur arthrosique est un défi de taille. Lisa Carlesso, Ph. D., utilisera les bases de données existantes sur les personnes atteintes d’arthrose du genou pour établir des comparaisons, confirmer les causes de la douleur et identifier les patients dont l’état est appelé à s’aggraver. Mme Carlesso étudiera également un programme fondé sur le yoga pour déterminer s’il est plus efficace que les modes traditionnels de soulagement de la douleur axés sur l’exercice et l’éducation. Les résultats de ces études pourraient améliorer la prise en charge de la douleur et la qualité de vie des personnes atteintes d’arthrose du genou.
 

Titre du projet : Élucider le rôle de la tryptase lors de la transformation protéolytique de la lubricine dans l’arthrose

Investissement annuel :
1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $

Résumé du projet :
Des solutions exhaustives pour résoudre des problèmes complexes : Augmenter la lubrification des articulations et le confort des patients en réduisant la dégénérescence du cartilage dans l’arthrose

On estime qu’environ 5 millions de Canadiens pourraient être atteints d’arthrose. L’arthrose est incurable, d’où l’urgence de mieux comprendre la maladie et de mettre au point de nouveaux traitements. Les approches actuelles pour traiter l’arthrose sont axées sur une approche essais-erreurs, ce qui entraîne des retards dans la gestion de la douleur, l’accélération des dommages aux articulations et au cartilage et l’invalidité. Bien que le développement de l’arthrose puisse être associé à de précédentes lésions articulaires, les causes de l’arthrose sont complexes. Antoine Dufour, Ph. D., étudiera comment l’activation de certaines substances à l’origine de la douleur persistante et l’enflure peut également favoriser la perte de lubrification des articulations et la destruction du cartilage. Il explorera une nouvelle façon d’augmenter la lubrification des articulations tout en diminuant la destruction du cartilage chez les personnes atteintes d’arthrose.

Titre du projet: Une transition complexe : Examiner l’impact des maladies rhumatismales sur l’expérience multifactorielle du passage à l’âge adulte

Investissement annuel
1re année : 124 910 $
2e année : 123 247 $
3e année : 124 982 $

Résumé du projet
Explorer les défis sociaux, professionnels et de santé que doivent relever les jeunes adultes atteints de maladies rhumatismales

L’arrivée à l’âge adulte peut être difficile pour les jeunes, et leur expérience à cette étape de la vie peut façonner leur avenir. Mais qu’en est-il des jeunes atteints de maladies rhumatismales? Quels sont les effets d’une maladie chronique sur l’accès aux soins de santé ou la capacité d’obtenir son diplôme, d’entrer sur le marché du travail, de quitter le foyer familial et de socialiser? Arif Jetha, Ph. D., répondra à ces questions en étudiant la recherche actuelle, en organisant des groupes de discussion et en sondant des jeunes atteints ou non de maladies rhumatismales. Ses conclusions feront ressortir les défis uniques auxquels les jeunes atteints d’une maladie rhumatismale sont confrontés en plus de créer des occasions pour des stratégies adaptées qui favorisent la santé, la qualité de vie et l’emploi.
 

Titre du projet: Les articulations et le sexe — réenvisager l’arthroses

Investissement annuel
1re année : 124 998 $
2e année : 124 999 $
3e année : 125 000 $

Résumé du projet :
Repenser notre façon de voir l’arthrose — les articulations et le sexe

L’arthrose est une cause importante de douleur et d’incapacité, et trouver un traitement efficace demeure un grand défi. Chez de nombreuses personnes atteintes d’arthrose, plus d’une articulation est atteinte. Pourtant, la recherche et les soins sont souvent axés sur des articulations en particulier. En outre, les hommes et les femmes qui souffrent de douleur arthrosique sont traités de façon semblable. Le travail d’Anthony Perruccio, Ph. D., montre que des marqueurs inflammatoires spécifiques dans le sang sont liés au nombre d’articulations touchées par la maladie. Toutefois, cela se manifeste différemment chez les femmes que chez les hommes. Ce constat a des implications importantes puisque le traitement de la douleur de l’arthrose peut devoir être adapté selon le sexe et le nombre d’articulations affectées. Dans son étude, M. Perruccio cherchera à découvrir si les schémas des marqueurs inflammatoires dans les articulations ont de l’importance, et s’il y a des différences importantes entre les sexes. Ses conclusions pourraient conduire à des améliorations dans la façon dont la douleur est traitée.

Titre du projet : Adapter l’offre de services de réadaptation pour un maximum de retombées à domicile (ReDI@Home)

Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 140 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet : ReDI@Home - Prendre soin de son arthrite à domicile

Les personnes qui vivent en zones rurales et qui souffrent de douleurs à la hanche ou au genou peuvent avoir de la difficulté à obtenir des services de réadaptation dans leur communauté. Vivre avec des douleurs articulaires peut entraîner des difficultés à réaliser les activités de la vie quotidienne et à être physiquement actif, ce qui peut les empêcher de profiter pleinement de la vie ou provoquer d’autres problèmes de santé. Lauren Beaupre, Ph. D., utilisera la nouvelle technologie présente dans les téléphones intelligents afin de permettre aux physiothérapeutes, dont les bureaux sont situés dans des centres urbains, de traiter les résidents vivant en zones rurales de leur domicile. Pendant huit semaines, les thérapeutes rencontreront virtuellement les patients et verront dans quelle mesure ils bougent bien. Ils donneront aux patients des exercices à faire chez eux chaque semaine et les observeront afin de s’assurer qu’ils les font correctement. Les patients pourront également discuter avec les thérapeutes de la prise en charge de la douleur et de la manière de demeurer actif. Si cette nouvelle technologie est couronnée de succès, d’autres patients, qui n’ont peut-être pas accès à des soins de santé appropriés dans leur communauté, pourront recevoir des soins virtuels efficaces à domicile.

Titre du projet : Comprendre le rôle de la prostaglandine D synthase de type lipocaline dans l’arthrose

Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 140 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet :
L PGDS : une nouvelle cible thérapeutique dans l’arthrose

L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante et l’une des principales causes d’invalidité au Canada. Elle a des répercussions considérables sur la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes et elle impose un immense fardeau sur le système de soins de santé. Puisqu’il n’existe aucun remède contre l’arthrose, il est nécessaire de mieux comprendre comment elle évolue afin de mettre au point des traitements plus efficaces. Le Dr Hassan Fahmi étudiera les mécanismes moléculaires qui sous-tendent le développement de l’arthrose. Des études antérieures suggèrent qu’une enzyme, la prostaglandine D synthase de type lipocaline (L PGDS), pourrait avoir des propriétés protectrices pour combattre l’arthrose. Le Dr Fahmi étudiera la L PGDS et son rôle dans l’arthrose, ce qui pourrait mener à des traitements plus efficaces et aboutir à une amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes d’arthrose.

Titre du projet: Soins ciblés pour l’arthrose du genou chez les adultes souffrant d’obésité sévère : l’essai pilote randomisé et de faisabilité P.O.M.E.L.O. (prévention de perte musculaire dans les cas d’arthrose)

Investissement annuel
1re année : 100 000 $
2e année : 140 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet 
Développer des soins personnalisés pour l’arthrite du genou avancé chez les adultes souffrant d’obésité

On ne connaît toujours pas la meilleure façon de traiter l’arthrose du genou avancée chez les Canadiens atteints d’obésité. Ces patients sont moins nombreux à se faire recommander un traitement chirurgical en raison du risque accru d’infection après l’intervention. On leur dit souvent de perdre du poids, malgré l’incertitude des bienfaits d’une perte de poids dans les cas d’arthrite avancée. En outre, une perte de poids pourrait augmenter le risque de perte musculaire et le développement de l’obésité sarcopénique (une affection qui se caractérise par une réduction de la masse musculaire et de la force, et qui nuit à la mobilité et à la qualité de vie). Il y a peut-être de meilleures approches pour gérer l’arthrose du genou avancé chez ces patients. Carla Prado, Ph. D., déterminera si un programme répondant aux besoins des Canadiens atteints d’obésité et d’arthrose du genou pourrait améliorer leur masse musculaire et leur fonction physique. Ce travail soutiendra le développement futur d’approches de traitement non chirurgicales plus efficaces pour ce groupe de patients désavantagé.

Titre du projet: Des sénolytiques pour traiter les douleurs dorsales liées à l’arthrose de la colonne vertébrale

Investissement annuel
1re année : 100 000 $
2e année : 140 000 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet
Des agents modificateurs de la maladie pour le traitement de l’arthrose de la colonne vertébrale

Les douleurs au bas du dos dues à l’arthrose de la colonne vertébrale sont le problème de santé qui cause le plus d’années d’invalidité à l’échelle mondiale. Les traitements actuels comme la physiothérapie ou les médicaments peuvent réduire la douleur et ralentir la dégénérescence des disques intervertébraux, mais ils n’arrêtent pas la progression de la maladie. Les sénolytiques détruisent les cellules sénescentes (ou arrêtées) qui causent de l’inflammation dans les vieux tissus, menant à leur régénération et ralentissant la progression de nombreuses maladies associées au vieillissement. Lisbet Haglund, Ph. D., étudiera deux types prometteurs de thérapies sénolytiques : un composé naturel, l’o-Vanilline, et un médicament approuvé, RG-7112. Cette étude pourrait mener au premier agent modificateur de la maladie pour les douleurs au bas du dos résultant de l’arthrose de la colonne vertébrale.

Titre du projet: La polyarthrite rhumatoïde dans les milieux de soins primaires canadiens : épidémiologie, gestion des soins et expérience du patient

Investissement annuel
1re année : 99 974 $
2e année : 139 938 $
3e année : 119 740 $

Résumé du projet
La polyarthrite rhumatoïde dans les milieux de soins primaires canadiens 

Les médecins de famille jouent un rôle clé dans la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde (PR). Ils sont souvent le premier point d’accès au système de santé. La façon dont la PR est prise en charge dans de nombreuses provinces reste un point obscur. En se servant de données d’un réseau de surveillance national qui recueille de l’information auprès des médecins de famille dans la communauté, Allyson Jones, Ph. D., examinera le nombre de personnes qui sont vues par des médecins de famille pour la PR ainsi que le type de traitement qu’elles reçoivent, avant et après leur diagnostic de PR. Mme Jones interviewera des personnes atteintes de PR pour connaître leurs perspectives sur la prise en charge de la PR et leur expérience du système de santé. Elle interviewera également des médecins de famille et des rhumatologues pour en apprendre davantage sur leurs expériences entourant le diagnostic et le soutien de patients atteints de PR. À court terme, cette étude donnera lieu à une description nationale des soins fournis par les médecins. À long terme, les lacunes dans les soins primaires seront cernées, et des recommandations seront formulées pour les combler.

Titre du projet: L’efficacité des prothèses du genou à pivot médial pour améliorer la démarche et les résultats cliniques des patients atteints d’arthrose du genou : un essai contrôlé randomisé

Investissement annuel
1re année : 98 723 $
2e année : 135 248 $
3e année : 120 000 $

Résumé du projet
L’influence de diverses prothèses du genou sur les mouvements durant la marche, selon leur conception

Chaque année, plus de 67 000 arthroplasties totales du genou sont pratiquées au Canada sur des patients atteints de l’arthrose du genou, et 20 % de ces patients demeurent insatisfaits après l’intervention. De nouvelles prothèses, dites à pivot médial, ont été conçues, et il est allégué qu’elles reproduisent plus fidèlement les mouvements naturels du genou. Ces prothèses ont fait l’objet d’essais limités. On ne sait donc pas exactement à quel point elles sont efficaces et sécuritaires. Shawn Robbins, Ph. D., comparera les mouvements du genou lors de la marche et de la montée des escaliers ainsi que la douleur et la fonction physique, avant et après la chirurgie, chez des patients qui ont une prothèse à pivot médial ou une prothèse de genou traditionnelle. En sachant quelles prothèses du genou sont les plus efficaces, nous pourrons maximiser les résultats des patients, réduire au minimum les effets secondaires et alléger les demandes sur le système de santé.

Titre du projet: PERSON-JIA : estimations personnalisées de réponses et de gravité des résultats chez les jeunes ayant récemment reçu un diagnostic d’arthrite juvénile idiopathique 

Investissement annuel
1re année : 100 000 $
2e année : 129 932 $
3e année : 112 680 $

Résumé du projet
Une approche véritablement personnalisée des décisions relatives au traitement des enfants atteints d’arthrite

Le diagnostic d’arthrite chez un enfant soulève des questions difficiles pour la famille. L’enfant souffrira-t-il? L’arthrite disparaîtra-t-elle d’elle-même lorsqu’il sera grand? Répondra-t-il au traitement? Y aura-t-il des effets secondaires? Les réponses à ces questions sont essentielles au choix du meilleur traitement pour l’enfant. En se servant d’information fournie par des milliers de familles, la Dre Tucker a trouvé un moyen pour les médecins de fournir des réponses à ces questions, selon le profil spécifique de l’enfant, depuis leur téléphone intelligent. Les réponses sont générées automatiquement selon les circonstances de l’enfant, grâce à des « algorithmes de prédiction personnalisés », puis présentées dans une application. Dans cette étude, la Dre Tucker tentera de déterminer si les médecins qui utilisent l’application pour orienter leurs discussions avec les familles sur les choix de traitement pour l’arthrite juvénile constatent des réponses plus positives au traitement que ceux qui ne se servent pas de l’application. Ces travaux pourraient donner lieu à une meilleure maîtrise de la maladie, à une participation plus importante des familles, à leur plus grande satisfaction à l’égard des soins et à un traitement plus personnalisé.

Titre du projet : Modélisation des troubles cognitifs chez les patients atteints de lupus érythémateux disséminé : Phénotypage clinique, dépistage présymptomatique et facteurs de risque associés

Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 139 932 $
3e année : 119 987 $

Résumé du projet :
Différences de modélisation des troubles cognitifs chez les personnes atteintes de lupus

De 33 à 43 % des personnes atteintes du lupus érythémateux disséminé (LÉD) présentent des troubles cognitifs. Ces troubles comprennent les pertes de mémoire, la détérioration de la capacité à réfléchir rapidement, à se concentrer, à planifier et diminuent ainsi la qualité de vie. Il est nécessaire d’identifier les sous-types cliniques des troubles cognitifs dans le LÉD et chez les patients à haut risque de développer un trouble de la mémoire. Le Dr Zahi Touma déterminera les sous-types des troubles cognitifs en utilisant de nouvelles techniques d’analyse des données. L’identification des patients présentant un risque élevé de troubles cognitifs et de ceux qui sont susceptibles de présenter une déficience grave au fil du temps permettra d’améliorer la prise en charge de la maladie et de ralentir sa progression.

Titre du projet: Identifier les facteurs épidémiologiques, métabolomiques et génétiques associés aux patients atteints d’arthrose primaire qui ne répondent pas à une arthroplastie par prothèse totale

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année: 10 500 $
2^e année: 10 500 $
3^e année: 10 500 $

Résumé du projet: Identifier les facteurs permettant de prédire le succès d’une arthroplastie totale

L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante. Elle touche plus de Canadiens que toutes les autres formes d’arthrite combinées. Les arthroplasties totales (AT) sont considérées comme le traitement le plus efficace pour l’arthrose avancée. Toutefois, jusqu’à un tiers des patients qui subissent cette intervention ne notent aucune amélioration de leur douleur ou de leur fonction ou ils notent uniquement une amélioration légère de ces aspects. Il est essentiel d’identifier les facteurs permettant de prédire quels patients ne répondront que minimalement à la chirurgie afin d’épargner aussi bien aux patients qu’au système de soins de santé le stress d’une intervention chirurgicale non réussie. Sous la supervision du Dr. Guangju Zhai, Ph. D., et d’Edward Randell, Ph. D., Christie Costello s’efforcera de cerner les facteurs associés aux personnes qui ne répondent pas à une AT en examinant l’historique des patients, les biomarqueurs dans leur plasma sanguin, leur information génétique et les marqueurs d’inflammation liée à l’arthrose. Les conclusions de l’étude permettront de mieux identifier les personnes qui ne répondront pas à une AT et offriront de précieux renseignements pour améliorer aussi bien les résultats des interventions que la qualité de vie des patients atteints d’arthrose et subissant une AT.

Titre du projet : Étude sur l’effet de la phospholipase A2-IIA sécrétée sur le microbiote intestinal dans les cas d’arthrite

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année : 10 500 $
2^e année : 10 500 $
3^e année : 10 500 $

Résumé du projet : Les bactéries dans l’intestin affectent le développement de la polyarthrite rhumatoïde

Chaque humain partage son corps avec des milliers de milliards de bactéries. Si les microbes présents dans les intestins, dont les bactéries, sont largement connus pour leur rôle dans le processus digestif, ils contribuent également à la régulation du système immunitaire. Des altérations de la population normale de microbes intestinaux ont été observées chez des patients atteints de maladies auto-immunes, dont la polyarthrite rhumatoïde (PR). Sous la supervision d’Éric Boilard, Ph. D., Étienne Doré vise à expliquer ces altérations et leur contribution au développement de la PR. Une meilleure compréhension du rôle joué par les bactéries intestinales dans cette maladie pourrait aider à expliquer comment l’arthrite se développe et conduire à la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques pour le traitement des patients souffrant de PR.

Titre du projet : Étude du rôle de la CD22 dans les réponses des cellules B des centres germinatifs et l’arthrite auto-immune

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 10 500 $
2^e année : 10 500 $

Résumé du projet : Comprendre le rôle de la protéine CD22 dans le développement de l’arthrite auto-immune

On estime que plus d’un million de Canadiens sont atteints d’arthrite inflammatoire (AI). La plupart des formes d’AI sont aussi des maladies auto-immunes, c’est-à-dire que le système immunitaire — le système de défense du corps contre les infections et les autres envahisseurs — attaque par erreur les tissus sains. Malheureusement, ce type d’arthrite est incurable, et les médicaments pour gérer les symptômes ne sont pas toujours efficaces. Comprendre comment l’AI se développe est essentiel à la mise au point de meilleures thérapies. Sous la supervision de Matthew Macauley, Ph. D., Jhon Enterina se penche sur la façon dont se forme un type de cellules spécialisées appelées cellules B des centres germinatifs (CG). Les cellules B des CG sont présentes dans les articulations enflammées des patients atteints d’AI, où elles produisent des molécules appelées autoanticorps, qui s’attaquent aux cellules dans les articulations. Les chercheurs ont découvert qu’une protéine appelée CD22 est nécessaire à la production d’anticorps et que le fait de la supprimer des cellules B retarde le développement de l’arthrite dans des souris. La recherche de Jhon Enterina vise à mieux comprendre la biologie des cellules B des CG et d’identifier de nouvelles cibles pour le traitement de l’AI.

Titre du projet : Le rôle du FcyRIIa dans le lupus érythémateux disséminé neuropsychiatrique

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 10 500 $
2^e année : 10 500 $
3^e année : 10 500 $

Résumé du projet : De la tête aux pieds, le côté caché des effets du lupus érythémateux disséminé sur le cerveau

Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c’est-à-dire que l’organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l’inflammation. Les personnes atteintes de LED sont plus sujettes à la dépression et à l’anxiété, ce qui peut être dû non seulement à la douleur chronique et à la détresse psychologique, mais aussi à l’inflammation elle-même. Les études ont montré que plus de 90 % des patients atteints de lupus souffrent de troubles de l’humeur, de déficits cognitifs (p. ex., perte de mémoire), de migraines et même de psychose. Sous la supervision d’Éric Boilard, Ph. D., Audrée Laroche utilisera un nouveau modèle de souris et des microscopes à la fine pointe de la technologie pour examiner les cellules cérébrales des souris qui vivent avec le lupus. Les chercheurs examineront également le liquide cérébral des personnes atteintes de LED pour déterminer s’il contient des molécules capables de provoquer une inflammation. Cette recherche permettra de mieux comprendre comment les symptômes neurologiques et psychiatriques se développent dans les cas de LED, et comment les maladies rhumatismales affectent le cerveau de manière plus générale.

Titre du projet : Suivre et améliorer la participation à l’activité physique chez les enfants atteints de maladies rhumatismales infantiles

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 10 500 $
2^e année : 10 500 $
3^e année : 10 500 $

Résumé du projet : Rester actif avec l’arthrite juvénile

Les enfants atteints d’arthrite sont souvent moins actifs physiquement que leurs camarades en bonne santé. Cette situation s’explique par une diminution de leur fonctionnement physique, la fatigue et la douleur. Toutefois, le manque d’activité physique perpétue un cycle de déconditionnement, limitant leur participation aux activités. Sous la supervision du D^r Brian Feldman, Yvonne Lee étudiera les moyens d’aider les enfants à sortir de ce cycle. Elle prévoit rechercher des méthodes pour améliorer la tolérance à l’activité physique et à l’activité régulière au moyen de suppléments oraux, d’appareils de suivi des activités et de counseling en matière d’activité physique. S’ils s’avèrent efficaces, ces outils pourraient devenir des pratiques courantes pour la gestion de l’arthrite juvénile.

Titre du projet : Évaluation des médicaments antisénescence comme option de traitement chez les souris sans SPARC

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 10 500 $
2^e année : 10 500 $

Résumé du projet : Évaluation des nouveaux traitements potentiels pour les douleurs au bas du dos (lombalgies)

La dégénérescence des disques intervertébraux, c’est-à-dire la dégradation des disques qui séparent les vertèbres ou les os de la colonne vertébrale, est une cause majeure de douleurs dorsales, et jusqu’à 85 % des membres de la population active souffrent de lombalgies au cours de leur vie. Les traitements actuels soulagent les symptômes, mais ne font rien pour freiner la maladie. De nouveaux médicaments modificateurs de la maladie sont donc grandement nécessaires. La chercheuse Lisbet Haglund, Ph. D., et son équipe ont récemment démontré les effets bénéfiques de deux types de thérapies antisénescence : des composés naturels, la curcumine et l’o-Vanilline, et RG-7112, un médicament approuvé pour réduire la dégénérescence discale et les douleurs dorsales. La thérapie antisénescence détruit les cellules sénescentes qui créent de l’inflammation dans les vieux tissus, menant à leur rajeunissement et ralentissant la progression de nombreuses maladies associées au vieillissement. Sous la supervision de M^me Haglund, Matthew Mannarino étudie deux de ces thérapies antisénescence, RG-7112 et l’o-Vanilline. Ce projet vise à développer de nouveaux traitements permettant de prévenir la dégénérescence discale et de réduire les douleurs au dos.

Titre du projet : Étude des changements sérologiques qui se produisent lors de l’apparition des symptômes de maladies rhumatismales auto-immunes systémiques associées aux anticorps antinucléaires

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 10 500 $
2^e année : 10 500 $

Résumé du projet: Recherche de changements dans le sang permettant de prédire le développement du lupus et d’autres maladies rhumatismales auto-immunes systémiques

Les maladies rhumatismales auto-immunes systémiques (MRAS) comme le lupus sont des maladies graves qui affectent non seulement les articulations, mais aussi d’autres organes comme les reins, la peau et le cerveau. De nombreuses personnes atteintes de ces maladies présentent déjà des lésions organiques permanentes lorsqu’elles reçoivent leur diagnostic, et malheureusement, il n’y a aucun moyen de les guérir. Les anticorps antinucléaires (AAN) sont des protéines produites par le système immunitaire qui sont caractéristiques des patients atteints d’une MRAS, mais qui se trouvent également chez des personnes en santé qui ne développeront jamais une telle maladie. Actuellement, aucun test n’existe pour distinguer les porteurs d’AAN en santé de ceux qui deviendront malades. Sous la supervision de la D^re Joan Wither, Ph. D., Carolina Munoz-Grajales recherche des différences entre les AAN des personnes qui présentent des symptômes et ceux des personnes qui n’en présentent pas. Elle vise aussi à détecter les changements touchant le système immunitaire qui finissent par causer une MRAS. Si l’on découvre un test sanguin qui aide à identifier les patients à risque élevé de développer une MRAS, on pourrait mettre au point un traitement plus précoce qui permettrait d’éviter les dommages aux organes.

Titre du projet : Ciblage des prohibitines pour la détection précoce et la guérison de l’arthrose : L’étude « PREDICT »

Investissement annuel (qui sera jumelé) :
1^re année : 20 000 $
2^e année : 20 000 $
3^e année : 20 000 $

Résumé du projet : Une nouvelle voie pour prédire l’arthrose

L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante. Elle touche près de 5 millions de Canadiens (ou une personne sur six), ce qui est plus que toutes les autres formes d’arthrite combinées. L’arthrose est une maladie évolutive des articulations qui entraîne la dégradation du cartilage articulaire et de l’os sous-jacent. Le diagnostic est posé en fonction des symptômes et des résultats à un examen physique. Actuellement, il n’est pas possible de déterminer quels patients présentent un plus grand risque de progression rapide de l’arthrose, mais une meilleure compréhension du rôle des biomarqueurs pourrait combler l’écart entre le diagnostic et l’atteinte d’un stade non traitable. Sous la supervision du chercheur Alain Moreau, Ph. D., Abdellatif Abouelseoud, Ph. D., travaillera à la mise au point d’un test permettant d’évaluer le risque de progression de l’arthrose en stade précoce en identifiant les biomarqueurs dans le plasma des protéines sanguines à l’intérieur des articulations et en mesurant les changements touchant leurs niveaux. La mise au point d’un tel test pourrait permettre une meilleure gestion des symptômes et une diminution des invalidités chez les personnes atteintes d’arthrose.

Titre du projet : Dysfonctionnement cognitif et fatigue cognitive dans les cas de LED : une étude pilote examinant les mécanismes sous-jacents au moyen d’une IRM structurelle et fonctionnelle du cerveau

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 20 000 $

Résumé du projet : Le brouillard mental en présence de lupus érythémateux disséminé pourrait être le résultat d’un cerveau surchargé

Les personnes atteintes de lupus érythémateux disséminé (LED) sont souvent confrontées à un « brouillard mental », à savoir une sensation de fatigue mentale qui peut entraîner des problèmes touchant les fonctions cognitives comme la mémoire et l’attention. Le cerveau des personnes atteintes de LED doit travailler plus dur lors des tâches cognitives, ce qui expliquerait en partie la fatigue et les problèmes de mémoire. Ces difficultés affectent considérablement la qualité de vie et, à ce jour, il existe peu d’options de traitement. Sous la supervision du D^r Zahi Touma, Ph. D., Michelle Barraclough,Ph. D., utilisera l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), un outil d’imagerie cérébrale, pour recueillir plus d’informations sur le fonctionnement du cerveau des personnes atteintes de LED lors de tâches qui mettent à l’épreuve leur mémoire et leur attention ainsi que sur la fatigue qu’elles ressentent lors de ces tâches. Les informations issues de cette étude aideront à développer des essais cliniques personnalisés pour améliorer les problèmes cognitifs des personnes atteintes de LED.

Titre du projet : Le rôle des plaquettes dans le recrutement des neutrophiles à l’intérieur des articulations enflammées touchées par la polyarthrite rhumatoïde

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 20 000 $
2^e année : 20 000 $
3^e année : 20 000 $

Résumé du projet : Le rôle des plaquettes dans le recrutement des globules blancs à l’intérieur des articulations touchées par la polyarthrite rhumatoïde

Les plaquettes sont des cellules sanguines qui aident l’organisme à former des caillots pour arrêter les saignements. Les recherches d’Éric Boilard, Ph. D., ont déjà montré que les plaquettes jouent également un rôle dans l’arthrite. L’équipe a découvert que des globules blancs, appelés neutrophiles, peuvent augmenter la douleur en quittant les vaisseaux sanguins et en envahissant les articulations. Les plaquettes peuvent réduire la douleur en limitant le recrutement des neutrophiles dans les articulations. Sous la supervision de M. Boilard, Marie Bellio, Ph. D., analysera les interactions entre les plaquettes et les neutrophiles, puis bloquera ces interactions pour quantifier la douleur chez les souris. Cette étude pourrait permettre de déterminer comment modifier les interactions entre les neutrophiles et les plaquettes pour réduire la douleur, ce qui conduirait à la mise au point d’une nouvelle thérapie pour le traitement de la douleur causée par la polyarthrite rhumatoïde.

Titre du projet : Les thérapies intra-articulaires pour l’arthrose du genou : méta-analyse en réseau et plan d’expérience bayésien pour un essai contrôlé randomisé

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 25 000 $
2^e année : 25 000 $

Résumé du projet : Comparaison de thérapies intra-articulaires pour l’arthrose du genou

Le traitement médical de l’arthrose a pour principaux objectifs un soulagement efficace de la douleur et le maintien de la fonction physique. Cependant, les traitements existants peuvent ne pas atteindre ces objectifs ou poser des problèmes de sécurité. Pour y remédier, Pavlos Bobos combinera les résultats d’études bien conçues disponibles dans la littérature scientifique en ayant recours à la méta-analyse en réseau (MAR), et ce, sous la supervision du D^r Peter Juni et de Bruno da Costa, Ph. D. Ce travail permettra de déterminer quelles thérapies intra-articulaires semblent avoir la plus grande incidence sur l’arthrose du genou dans une analyse unique. L’équipe de recherche utilisera ensuite les données de la MAR pour concevoir un nouvel essai visant à déterminer l’efficacité et la sécurité réelles des thérapies intra-articulaires pour l’arthrose du genou. L’identification des thérapies les plus efficaces permettra de personnaliser le traitement des personnes atteintes d’arthrose du genou.

Titre du projet : Prédicteurs épigénomiques de l’arthrite psoriasique chez les patients atteints de psoriasis

Investissement annuel (qui sera jumelé):
1^re année : 20 000 $
2^e année : 20 000 $

Résumé du projet : Prédicteurs de l’arthrite psoriasique

L’arthrite psoriasique (AP) est une forme d’arthrite inflammatoire qui survient souvent chez les personnes atteintes d’une maladie de la peau appelée psoriasis. Un diagnostic et un traitement précoces sont importants pour réduire les dommages articulaires. Cependant, de nombreuses personnes atteintes d’arthrite psoriasique ne reçoivent pas de diagnostic, car il n’existe actuellement aucun test permettant de prédire quelles personnes atteintes de psoriasis développeront l’arthrite. Sous la supervision de la D^re Dafna Gladman, Omar Cruz Correa, étudiera comment l’épigénétique, c’est-à-dire les mécanismes qui activent et désactivent les gènes, influence le risque et la progression de l’arthrite psoriasique. Les différences entre ces mécanismes peuvent être utilisées pour prédire quels patients développeront la maladie. Cela permettrait de surveiller plus étroitement les patients à haut risque et de personnaliser la thérapie afin de prévenir des lésions articulaires additionnelles ainsi que l’invalidité.

Titre du projet : Les effets des médicaments antipaludiques chez les patients arthritiques exposés au SRAS-Cov-2 — le projet CoVIRAL

Investissement annuel 
1^re année : 100 000 $
2^e année : 100 000 $
3^e année : 100 000 $

Sommaire du projet : Quels sont les effets des médicaments antipaludiques chez les patients arthritiques exposés à la COVID-19?

Les personnes atteintes de lupus érythémateux systémique (LES) et de polyarthrite rhumatoïde (PR) ont un système immunitaire affaibli, mais on ne sait pas si elles présentent un risque accru de COVID-19. Le Dr Paul Fortin étudie des sujets atteints de PR et de LES afin de déterminer si ceux qui prennent des antipaludiques appelés chloroquine et hydroxychloroquine pour leurs symptômes d’arthrite sont affectés différemment par la COVID-19 que ceux qui ne prennent pas ces médicaments. L’étude examinera également l’impact psychosocial d’une infection grave chez les personnes atteintes d’arthrite. La pandémie de COVID-19 actuelle offre une occasion unique de mieux comprendre comment les personnes atteintes de maladies inflammatoires auto-immunes comme la PR et le LES réagissent à l’infection.